La France " sociale " est en grève. Il y a un mois déjà, les syndicalistes CGT de Giat Industrie et l'ancien maire communiste de Tarbes tonnaient contre les restructurations et les réductions d'effectifs à Tarbes et dans le groupe d'armement.
Après avoir défilé contre la guerre en Irak. Il y a deux ans, les mêmes bloquaient les rues, exigeant " de l'argent pour l'Université, pas pour les armées ; des porte-plumes, pas des porte-avions ". Apparemment, la contradiction de leurs propos et de leurs attitudes ne semble pas leur poser problème, comme d'ailleurs à bon nombre de Français, même s'ils semblent las de manifester à tous propos et à tous bouts de champ.
Il en est de même de nos dirigeants politiques : dès l'effondrement de l'URSS, ils ont soutenu que le char Leclerc, l'avion Rafale etc. étaient des engins conçus seulement pour la Guerre froide, et que l'on pouvait désormais équiper nos armées de matériels rustiques et peu coûteux.
Force est pourtant de constater que le char reste l'engin principal de combat, aussi bien pour les Israéliens au Proche-Orient, pour les Russes en Tchétchénie, pour les Britanniques et les Américains en Irak. Encore une fois, y-a-t-il une exception française, ou encore une fois n'avons nous rien compris aux risques et dangers du monde actuel ?
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