Source [Ojim] : Que serait une guerre sans le concours cinématographique de Bernard-Henri Lévy ? Les conflits armés ne sont véritablement importants que lorsque BHL prend la peine de se rendre sur place pour y faire vibrer sa voix pleine d’émotion et actionner ses caméras.
À bas le fascisme poutinien !
Dès le départ le ton est donné, sans surprise avec une suffisance et un aplomb de mandarin si caractéristiques de cette Albanie mentale qu’est Saint-Germain-des-Prés :
« [Maïdan], grande insurrection démocratique qui embrasa la ville il y a huit ans, c’était un mélange de mai 68 et de prise de la Bastille. »
De ce constat qui pourrait pourtant faire l’objet de vifs débats découle tout le reste. La mécanique et la rhétorique BHLiennes se mettent en branle et s’engagent dans une course à sens unique contre le Mal.
Le Mal, c’est-à-dire Vladimir Poutine. Ce chien fou qui entend écraser les Ukrainiens, ces « champions de la liberté ». La belle Ukraine de BHL, mise à mal par « un viva la muerte, un fascisme qui a le visage de Poutine ».
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