Source [Causeur] Vu le contexte, on ne peut rien faire… » répètent à qui mieux mieux les autorités devant les débordements d’activistes écolos ou de fans de musique techno.
L’écologie, et particulièrement tout ce qui touche à l’évolution du climat, voilà un nouveau totem (mais aussi un tabou) qui va rendre de plus en plus difficile la discussion et la réflexion. Désormais cette problématique a rejoint les thèmes sacralisés par le politiquement correct. De même qu’il est, depuis longtemps, extrêmement difficile d’évoquer sereinement l’existence de difficultés liées à l’immigration, il va devenir aujourd’hui très compliqué de mettre en question tout ce qui de près ou de loin touche au climat.
On comprend pourquoi les manifestations du mouvement Extinction Rebellion se voient peu réprimées, voire soutenues par des officiels comme la Maire de Paris. Qui milite sous la bannière climatique doit forcément attirer la sympathie, l’indulgence et la compréhension des autorités. Il est en effet assez compliqué pour un politique de prendre une position trop ferme contre un mouvement qui affirme vouloir s’opposer de façon non-violente à la fin du monde.
Ce choix de la non-violence apparente peut sembler astucieux dans la mesure où il peut ôter des prétextes à l’intervention policière. Mais, ironiquement, cette non répression semble désemparer les petits groupes de militants fort marris d’intéresser aussi peu les forces de l’ordre, avec tout le bénéfice médiatique que procure une intervention musclée (comme ce fut le cas au Pont de Sully).
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