Brigitte Gilibert "faire l'union de tous les patriotes, qui ont vraiment l'amour de notre pays et qui recherchent le Bien commun"

Brigitte Gilibert, candidate dans la 1ere circonscription du Val d'Oise, présente à libertepolitique.com ses idées et engagements.

Votre candidature :

Pourquoi vous présentez-vous ?

On me l'a tout simplement demandé

Dans quelle circonscription ? 

La 1ère circonscription du val d'Oise (Pontoise et le Vexin français)

Pour quel parti ?

SIEL (souveraineté, indépendance et libertés) soutenue par le Front National pour le rassemblement Bleu Marine

Qu’est-ce qui vous motive personnellement ?

Étant veuve depuis 18 ans et ayant fini d'élever mes six enfants, je désire mettre désormais mes forces, mes compétences et ma disponibilité au service de mon pays en défendant une vision de l'homme conforme à l'anthropologie chrétienne à l'assemblée nationale

En quoi votre candidature a-t-elle un sens dans le contexte politique actuel ?

Ma candidature, tout comme le programme du SIEL, représente une véritable alternative aux programmes des autres partis. Elle a également pour objectif d'être un pont entre la droite « classique » et le Front national, pour faire l'union de tous les patriotes, qui ont vraiment l'amour de notre pays et qui recherchent le Bien commun.

Comment envisagez-vous votre action si vous êtes élu ?

Si je suis à l'assemblée nationale, je me battrai

• pour le respect de la dignité humaine depuis le commencement jusqu'à sa fin naturelle;
• pour la défense de la famille en tant qu'union d'un homme et d'une femme, qui rendent à la société le service de lui donner et d'élever des enfants pour pérenniser cette société;
• pour la liberté des parents de choisir l'éducation qu 'ils désirent pour leur enfant en leur redonnant les moyens de le faire et d'avoir confiance en leur rôle de parents

Je ferai des propositions de loi pour défendre ces points et je parlerai haut et fort sans crainte et sans respect humain avec beaucoup de douceur toutefois envers mes adversaires

En bref, j'essayerai de mettre de la Vie, de la paix et de l'union à l'Assemblée nationale, plutôt que de la haine, et de la mort.

Si vous n’êtes pas élu comment envisagez-vous la suite de votre engagement politique ?

J'essayerai de faire un certain nombre de communiqué de presse pour défendre mes valeurs et je continuerai mon combat en faisant ce que je fais déjà auprès des jeunes et des familles, des conférences pour les aider, de la formation

Votre programme :

François Hollande a proposé un programme qui annonce de nombreuses réformes de société directement liées au respect de la vie. Quelles sont vos positions sur l'euthanasie et la recherche sur les cellules souches embryonnaires ? L’avortement ?

J'ai fait un master de Bioéthique à l'institut Politique Léon Harmel  et ces problèmes me sont très familiers d'autant que je suis  chercheur biochimiste de formation: Pour l'euthanasie, voir plus haut. Pour les cellules souches embryonnaires, les recherches en cours n'ont rien donné: il faut développer les recherches sur les cellules adultes IPS en organisant et en systématisant le don de cordon: notre pays a , pour des raisons idéologiques, beaucoup de retard dans ce domaine.

Pour l'avortement, il faut commencer par développer des alternatives permettant aux femmes de garder leur enfant, salaire maternel, adoption, conservation de l'accouchement sous X, maisons d'accueil subventionnées par l'état. En même temps promouvoir une véritable éducation affective et sexuelle, donner aux parents des outils pour s'y investir, impliquer les diverses entités religieuses dans cette action en prenant exemple sur des pays qui ont considérablement réduits leurs avortements et leur IST (comme la Croatie, l'Ouganda et d'autres) pour, à terme, pouvoir remanier la loi Veil dans un sens beaucoup plus restrictif

Le Président entend également réformer le mariage civil pour l'ouvrir aux personnes de même sexe. Le ministre de la famille a déjà pris des engagements allant en ce sens. Cela ouvrirait bien évidement la porte à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Comment vous situez-vous par rapport à ces débats ?

Personnellement, je suis veuve et j'ai du élever mes 6 enfants pratiquement seule, je sais trop que les enfants ont besoin d'un père et d'une mère.

Quand je serai élue à l'Assemblée nationale, je me battrai sans relâche pour éviter que des enfants déjà malmenés par la vie, ne puissent être adoptés par des couples gays. Il y a déjà tant de familles composées d'un papa et d'une maman qui ont tellement de mal à adopter!

L'Education nationale est en échec depuis de nombreuses années. En partie parce que cette institution est le siège d'une idéologie permissive, égalitariste et dépassée ; mais aussi parce qu’elle privilégie le « pédagogisme » sur la transmission des savoirs. Quelle est votre analyse et comment redresser la barre ? 

C'est par la libéralisation de l'enseignement et la concurrence entre les établissements qui créera une émulation que le « Mammouth pourra être dégraissé »: Cela ne sera pas facile à cause de la mainmise des syndicats  de gauche dans l'Éducation nationale, c'est pour cela qu'un travail de fourmi parallèle sera nécessaire. Je crois que sur ce sujet les analyses de madame Coffinier sont très pertinentes

La gestion de l’Education nationale est actuellement très centralisée ce qui peut-être un frein à l’attention aux enfants sur le terrain. Qu’en pensez-vous ?

Bien sur: il faut donner une plus grande autonomie aux établissements scolaires, pour pouvoir mettre en concurrence les établissements, avec instauration du chèque scolaire pour donner aux parents un véritable choix

La France est en situation de crise et face à un impératif de mise en adéquation de ses dépenses publiques (55% du PIB) avec ses ressources publiques (45% du PIB). Pourtant elle a l'une des administrations étatiques les plus lourdes d'Europe et ses missions, effectifs et structures n’ont pas évolué malgré la décentralisation et le changement du monde environnant. Les Français la ressentent aujourd’hui comme de moins en moins efficace et de plus en plus contraignante. Comment selon vous serait possible la recherche d’un nouvel équilibre qui ne se traduise pas tout simplement par un surcroît d’effectifs et un surcroît d’impôts, mais un allègement et une plus grande efficacité ?

Il y a du ménage à faire! La libération de l'enseignement allègerait certainement tout le secteur éducation. On pourrait branche par branche alléger le fonctionnement de certaines institutions qui coutent très cher: pensons à la sécurité sociale qui pourrait être gérée de façon privée. En vrac car c'est un sujet très vaste, on pourrait donner des primes de rentabilité aux fonctionnaires et leur demander un effort par rapport aux efforts que l'on demande aux salariés du privé.

Le fond du problème, me semble t'il serait de redonner un véritable amour du pays à nos compatriotes car quand on aime, on est prêt à certains sacrifices que l'on fait avec joie. Il faudrait réformer le code de la nationalité afin de ne pas donner la nationalité française systématiquement à des jeunes d'origine étrangère qui ne la demande pas forcément et redonner une certaine souveraineté à la France, pour qu'elle ne s'englue pas dans des contraintes éuropéistes

La famille est cellule de base de la société. Sa définition légale est cependant de plus en plus floue. Comment dans ce contexte définiriez-vous la politique familiale ?

La famille, au fond, c'est l'union d'un homme et d'une femme qui donne à la société de nouveaux membres et se charge de leur éducation: en échange de ce service, la société protège cette institution et en particulier les éléments les plus vulnérables de cette famille. La famille est l'unité de base de la société: si elle va bien, la société va bien et à contrario, si elle va mal la société va mal: il est donc capital d'avoir une véritable politique familiale, ce n'est que justice. Il faut donc aider les femmes à être libre de choisir si elles préfèrent rester à la maison pour élever leurs enfants en reconnaissant par un salaire maternel leur travail effectif. Il faut encourager la natalité pour que le vide laissé par le manque de renouvellement des générations  ne crée un vide encourageant, telle une pompe aspirante, l'immigration.

Il faut réinvestir les parents dans l'éducation de leurs enfants, à l'heure où beaucoup baissent les bras...Ce sont des axes de propositions car notre but n'est pas ici de rédiger un ouvrage sur le sujet

Comment selon vous devrait se concrétiser la priorité aux plus pauvres (en matière de retraites, logements et santé par exemple) ?

Pourquoi ne pas employer les millions de chômeurs dans des travaux d'aide aux plus pauvres: en construisant, rénovant des logements, en organisant la distribution des surplus (il y a un énorme gâchis), on valoriserait cette période de chômage autant d'un point de vue psychologique et humain que d'un point de vue matériel. Et chacun à tour de rôle finirait par être bénéficiaire de ce système de charité organisé

Les libertés religieuses et de conscience sont des piliers de notre République. Ces deux principes s'incarnent souvent dans une bonne pratique de la laïcité sur le plan politique. Pourtant ce terme est ambigu et au cœur de bien des débats. Comment définiriez-vous la laïcité et comment s'applique-t-elle ?

Nous devons tous faire preuve de vigilance pour préserver, de manière respectueuse, les symboles et les célébrations religieuses qui expriment l’héritage spirituel particulier des nations façonnées au creuset du christianisme.

Contraindre les croyants à garder pour eux leurs convictions tandis que les athées et les agnostiques ne sont soumis à aucune restriction de cette nature, c’est en fait une forme d’intolérance religieuse. Ce n’est pas la façon de favoriser l’harmonie entre les citoyens d’une société pluraliste libre et démocratique. Une approche qui cherche ainsi à imposer le « caractère privé de la religion » est une manière à peine voilée de restreindre ou de contrôler la liberté des croyants d’exprimer publiquement leurs convictions.

Ci joint communiqué de presse fait par mes soins le 28 mai 2012 :