Une publicité choquante met en scène des organes sexuels à la télévision

Source [stopauporno.fr]

La marque Nana France fait parler d’elle depuis quelques jours par une publicité à caractère sexuel diffusée aux heures de grande écoute sur les principales chaînes de télévision. Sous couvert de féminisme et de libération de la femme, la marque tente une fois de plus de faire le buzz pour faire parler d’elle, vendre toujours plus de produits et augmenter son chiffre d’affaire.

L’annonce publicitaire met en scène, pendant de longues secondes, des sexes de femmes animés pour “chanter”. A peine déguisés sous des formes tantôt de fruits, tantôt carrément de dessins explicites, les sexes sont l’objet central de la publicité et attirent directement l’œil du spectateur. De plus, les femmes actrices de la publicité sont quasiment nues, pour plusieurs uniquement cachées par la forme sensée simuler leur sexe.

Si ces représentations sont, au mieux, vulgaires pour un public adulte, elles peuvent être particulièrement perturbantes pour des jeunes enfants : la fillette de 6-7 ans à table avec ses parents, ou le garçon de 11 ans regardant un match de football.

Par notre travail quotidien, notre association est particulièrement au fait des effets délétères sur leur développement de la vision non-désirée de scènes à caractère sexuel par des jeunes enfants, nous vous en parlions déjà hier dans une terrifiante enquête britannique.

Action, réaction
  • Stop au Porno a donc saisi le CSA ce matin-même afin de demander le retrait de cette publicité des chaînes et des heures susceptibles d’avoir un auditoire composé d’enfants.
  • Nous appelons également à un boycott de la marque Nana qui met en danger, pour des raisons purement mercantiles, le développement harmonieux des plus jeunes. En ceci, une telle publicité relève de l’inconscience, voir d’une volonté délibérée d’attaque des enfants.
  • Nous encourageons toutes les personnes choquées par cette publicité à exprimer leur mécontentement en masse la page facebook de Nana France.

Pour ceux qui désireraient voir ces photos, deux extraits sont disponibles sur ces liens :