Sans le parti communiste chinois, on n’en serait pas là

Source [Causeur] Les opinions occidentales sont actuellement fort timides à condamner l’abomination communiste chinoise, laquelle est pour beaucoup dans notre malheur.

 

Les grands médias français ne ratent pas une occasion de s’en prendre au Président Trump, et de l’accuser de tous les maux, quitte à mentir, et ils ne ratent pas une occasion non plus de dépeindre les États-Unis sous le pire jour. Le fait que le coronavirus chinois provoque des centaines de morts chaque jour à New-York et frappe la ville si lourdement les mène à multiplier les reportages qui présentent la situation américaine comme une catastrophe absolue. Se trouve oublié au passage que les États-Unis ne se limitent pas à la ville de New York… Ni que celle-ci compte 8,6 millions d’habitants, et que si on y ajoute ses banlieues, cela fait une agglomération de 23 millions d’habitants, soit environ sept pour cent de la population du pays !

Le fait que les hôpitaux de New York arrivent à saturation conduit à des déductions médiatiques hâtives et fausses sur les hôpitaux du reste du pays, qui, eux, ne sont pas à saturation, et le fait que les États-Unis aient aujourd’hui apparemment le plus grand nombre de cas détectés les conduit à dire que les États-Unis sont le principal pays touché aujourd’hui, ce qui ne peut se dire que si on oublie que les États-Unis ont 330 millions d’habitants, soit cinq fois plus que la France, 5,5 fois plus que l’Italie, et 6,5 fois plus que l’Espagne. Si on n’oublie pas de rappeler ces proportions, on voit immédiatement qu’en nombre de cas et en nombre de morts par millions d’habitants, les États-Unis sont, pour l’heure, moins touchés que la France, l’Italie et l’Espagne. 

Je vois derrière cette façon de regarder les États-Unis sous un prisme déformant et malsain la vieille haine anti-américaine reposant sur l’envie face à un pays qui est et restera la première puissance du monde. J’y vois aussi une façon de pousser les Français à se résigner à leur sort. J’y vois, bien sûr, des colorations anti-capitalistes destinées à inciter les Français à penser que la principale puissance capitaliste sur terre produit de l’atrocité.

Et je constate en parallèle une grande mansuétude vis-à-vis du dictateur chinois, Xi Jinping. Je constate que les reportages sur la Chine sont très rarement aussi féroces que ceux qui portent sur les États-Unis, ce qui montre une préférence inavouée, mais délétère, trompeuse et potentiellement ou effectivement destructrice. 

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