Quand des journalistes de Médiapart « empruntent » des informations qu’ils jugeaient douteuses

Source [Ojim] : C’est une querelle de ménage autour d’un ballon déjà crevé mais qui n’en finit pas de rebondir. En septembre 2020, Médiapart publiait une série d’articles à charge pour discréditer l’association SOS Chrétiens d’Orient, qui vient en aide depuis 9 ans aux chrétiens d’Orient menacés par l’islamisme et assez largement abandonnés à leur triste sort. Non seulement, le contenu en était incohérent et faux mais on apprend en plus qu’une partie en aurait été « empruntée » à d’autres journalistes de fantaisie et fort peu crédibles, comme le révèle Arrêt sur Images du 5 décembre 2022.

Les Pieds Nickelés au Proche-Orient

Ce ne sont pas Filochard, Croquignol et Ribouldingue, mais Élie Guckert, Ariane Lavrilleux et Franck Andrews. La joyeuse bande signe l’enquête à charge dans la lignée du journalisme de délation maintenant à la mode et familier à Médiapart.

De leur côté, deux autres fantaisistes indépendants, Spirou et Fantasio, pardon Stéphane Kenech et un comparse sont censés donner des informations essentielles dites « de terrain » contre SOS Chrétiens d’Orient aux trois Pieds Nickelés qui se mettent avec ardeur au travail.

Fâcheux oubli et fâcheuses suspicions

Mais ce sont les seuls Filochard/Guckert, Croquignol/Lavrilleux et Ribouldingue/Andrews qui signent les trois volets de l’enquête sans la signature de Spirou/Kenech et de son comparse/Fantasio, qui de plus ne sont pas payés. Non seulement Spirou est floué financièrement, mais il se plaint également de manœuvres de chantage en échange de ses informations. Les Pieds Nickelés avaient mis fin à la relation avec le duo « en invoquant les suspicions de Lavrilleux sur les informations de Spirou Kenech et du second journaliste » (source Arrêt Sur Images). On voit la crédibilité du tableau : trois journalistes publient une enquête à partir d’éléments dont ils mettent eux-mêmes en doute le sérieux et en cessant toute relation avec leurs sources dont ils se méfient. Médiapart propose quand même un arrangement sous forme de piges à Spirou et à son camarade, ces derniers refusent. Tout se termine aux prud’hommes entre les deux équipes d’amateurs. On attend la suite du pugilat et de la série, on les applaudit bien fort, le ballon est cette fois définitivement crevé.

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