PMA : quand l’idéologie des uns et l’égoïsme des autres conduisent à la barbarie.
L’expression de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est dévoyée dans le projet de loi de Monsieur MACRON actuellement en discussion au Parlement.
Cette expression avait un sens quand la technique qu’elle désigne était au service du combat médical contre l’infertilité des couples. Ouverte aux femmes, qu’elles vivent seules ou en couple, elle devient une arme redoutable aux mains de ceux qui, dans l’ombre, veulent détruire la famille, qui est la clef de voûte de toute société humaine, en éliminant le père et en faisant de l’enfant un « objet » alors qu’il est, sauf cas de viol, un « don » de la nature à l’amour partagé d’un homme et d’une femme qui ont un projet de vie commune.
Nous sommes là en présence d’un véritable crime contre l’humanité naturelle et d’un viol radical de l’article 3.1 de la convention internationale des droits de l’enfant.
Quant aux femmes qui utiliseront ce qui est en fait un « service d’insémination artificielle », elles se rendront – inconsciemment et involontairement pour la plupart ! – complices de ce crime, de sa vulgarisation et des dérives inévitables. Car la GPA nous sera très vite imposée. Nous verrons alors des recruteurs de femmes à qui sera proposé un contrat : devenir « productrices d’enfants » ! Le fruit de leurs entrailles ne sera qu’un « produit » parmi d’autres, voué à la déchetterie, surtout si, par absence de référence au père, il présente des troubles psychiatriques et psychologiques tels qu’il en devient asocial. La GPA ouvrira un nouveau marché, qui n’obéira plus qu’aux « règles du marché » ; des haras humains seront créés pour la « production de masse », et des entreprises spécialisées dans la production d’enfants surdoués, donc réservés aux riches. Le règne de l’argent-roi s’étendra à l’être humain, de sa conception à sa mort décidées l’une et l’autre pour des raisons financières. L’être humain ne sera plus alors qu’un investissement, futur producteur-consommateur, avant d’être bon pour l’euthanasie et la déchetterie quand il ne sera plus rentable ! Plus tard, nous aurons deux « humanités », l’une née naturellement, l’autre fabriquée… Des conflits d’extermination de l’une par l’autre se profileront très vite à l’horizon de l’histoire.
Un autre aspect de ce projet de loi est particulièrement choquant et malhonnête. En effet, l’insémination artificielle sans père serait remboursée par la Sécurité Sociale, alors que des médicaments de plus en plus nombreux ne le sont plus, dont des médicaments anti-cancéreux. A continuer sur cette voie, nous détruirions la Sécurité Sociale en quelques années.
Rappelons que la Sécurité Sociale est une réserve financière qui n’appartient pas à l’Etat mais à la Nation, et permet aux plus pauvres d’avoir accès aux mêmes soins médicaux que les citoyens aisés. Financièrement, le remboursement de l’insémination artificielle sans père serait simplement un détournement de fonds, d’abord au profit de femmes qui ne seraient ni stériles ni malades, mais désireuses de se faire payer un enfant par la nation en s’affranchissant de rapports sexuels, ensuite au profit d’entreprises ouvrant un nouveau créneau commercial.
Est-ce vraiment cela que nous voulons laisser aux générations futures ? Hitler aussi avait créé des haras humains !
Il nous appartient, à nous Français du 21ème siècle, de nous opposer au vote de cette loi. C’est une de nos responsabilités majeures devant les générations futures.
Général (2S) Didier TAUZIN – Volontaire d’honneur
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