Source [Atlantico] : Apple ou Microsoft investissent par exemple toujours énormément dans le lobbying pour contrer les lois qui les contraignent à renoncer à leur part d’obsolescence programmée
Atlantico : Le Public Interest Research Group, une organisation à but non lucratif qui milite activement pour des lois sur le droit à la réparation aux Etats-Unis, a publié un tableau de bord de réparabilité. Le groupe a classé les fabricants d'appareils technologiques en fonction de la facilité de réparation, de la disponibilité des pièces de rechange et de l'accessibilité des manuels de réparation pour les outils et appareils technologiques. Le PIRG vient de publier son nouveau tableau de bord, la plupart des fabricants ont obtenu des notes plus élevées que l'an dernier. S’agit-il d’une prise de conscience des entreprises de la tech ou est-ce tout simplement lié à la disponibilité croissante des pièces de rechange et des manuels de réparation pour les consommateurs ou les techniciens ? Ces entreprises ont-elles fait de grands progrès sur les questions de réparabilité et de l'obsolescence programmée ?
Jérôme Durel : Il reste toujours évidemment des progrès à faire. La moindre réparabilité des produits tech était une réalité depuis de nombreuses années. Moins un appareil est réparable, plus il est esthétiquement acceptable. Les gains de finesse et de poids passent par des difficultés de réparation. Cela suppose des soudures plus complexes. Affiner les produits suppose de rendre plus difficile la réparabilité. Il est plus simple d’accrocher les pièces ensemble avec moins de pertes d’espace lorsque la réparabilité n’est pas prise en compte par les constructeurs. Cela limite l’utilisation de pièces.
Dans un monde qui évolue, les consommateurs souhaitent de plus en plus des appareils durables et avec un impact sur l’environnement limité. Les fabricants choisissent donc de s’adapter aux besoins et aux envies des clients. Les sociétés de nouvelles technologies ont décidé d’apporter un soin particulier à la réparabilité des produits. Ces dernières années, pour répondre à une demande du marché, ils ont décidé de faire des efforts. Cette situation tend donc à s’améliorer.
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