Le poids du lobby LGBT dans le prochain conclave se fera beaucoup sentir.

Source [Le Salon Beige] Lu sur le site Benoit et moi à propos des récentes nominations de 13 nouveaux cardinaux . 

Au moins trois d’entre eux (sur 13) sont clairement favorables non seulement à la reconnaissance juridique des unions civiles, mais aussi à la normalisation complète de l’homosexualité ; et surtout ils se dépensent largement pour la cause LGBT dans l’Église.

Le plus important d’entre eux est certainement l’Italien Marcello Semeraro, qui a fait d’Albano la capitale italienne du mouvement catho-gay. Il accueille chaque année le « Forum des chrétiens LGBT italiens », dont le but est précisément de faire accepter pleinement l’homosexualité – et non les personnes à tendance homosexuelle – dans l’Église, avec un changement du catéchisme et une relecture de la Sainte Écriture à la sauce arc-en-ciel. Il n’est donc pas étonnant que, dès qu’il a reçu la nomination à la pourpre, Semeraro ait soutenu, en se référant à l’interview du Pape, les raisons des unions civiles (…) De plus, déjà à l’occasion de la Journée de la famille en janvier 2016, Semeraro a ouvertement soutenu la reconnaissance des unions civiles, tout en excluant les adoptions pour les couples homosexuels (…)

Sur la même longueur d’onde se trouve l’archevêque de Washington, Wilton Gregory, le premier évêque afro-américain des États-Unis, qui a affirmé il y a tout juste un an – en réponse à une interview – que « les catholiques transsexuels appartiennent au cœur de l’Église ». Auparavant, en tant qu’évêque d’Atlanta, Gregory avait ouvert la cathédrale à des rencontres avec des familles comptant des membres LGBT et avait exprimé son soutien total au père James Martin et à Monseigneur Henry Gracz, tous deux très actifs dans la promotion de l’agenda LGBT dans l’Eglise. En 2014, Mgr Gregory a également nommé un diacre comme assistant spirituel de la communauté LGBT diocésaine, et a fait une sévère autocritique de l’Église à l’égard des personnes LGBT.

Le troisième néo-cardinal ouvertement gay-friendly est le Maltais Mario Grech, dont l’activisme pro-gay est apparu clairement lors du premier Synode sur la famille en 2014, lorsqu’il a invité les autres pères de synode à utiliser un langage plus sensible envers les gays et les lesbiennes. Grech s’est également prononcé publiquement en faveur des unions civiles et des couples de même sexe ; dans une interview accordée en 2015, il a déclaré qu’ “outre le mariage”, il existe « différentes formes de relations ».

Peut-être n’ont-ils pas été choisis comme cardinaux exclusivement pour leur activisme pro-gay, mais il est certain qu’une présence aussi lourde en matière d’homosexualité ne pouvait pas passer inaperçue. Tout comme il est certain que la présence homosexuelle catholique au sein du Sacré Collège est considérablement renforcée. Le site web américain New Ways Ministry, point de référence de la lutte catho-gay, félicitant le pape pour le choix des trois mentionnés ci-dessus, liste les noms de 11 autres cardinaux considérés comme pro-Lgbt au sein du Sacré Collège, tous nommés par le pape François : Blase Cupich, Joseph Tobin, Kevin Farrell, Jozef de Kesel, Vincent Nichols, Matteo Zuppi, Jean-Claude Hollerich, José Tolentino Medonca, John Atcherly Dew, Dominique Mamberti et le père Michael Czerny, SJ.

Il faut dire que si ces derniers ont depuis longtemps pris des positions publiques sur la question de l’homosexualité et des unions civiles, il est probable qu’au sein du Collège des Cardinaux il y ait d’autres « sympathisants », qui sont restés jusqu’à présent dans l’ombre : cela signifie que le poids du lobby gay dans le prochain conclave se fera beaucoup sentir.

Il ne reste plus aux fidèles qu’à prier pour que le Christ reprenne rapidement le contrôle de la barque.