Le grand gaspillage de la fiscalité "écologique"

Source [Contrepoints]  95 % des milliards de fiscalité écologique ne vont pas à l’écologie. La fiscalité en France n’est qu’un gigantesque gaspillage.

Petit à petit, l’essence du mouvement des Gilets jaunes tel que relayé par les medias est passé de « trop de taxes » à « trop de taxes pour les pauvres ».

Ceci permet aux politiciens professionnels et aux journalistes subventionnés de recadrer le sujet sur le terrain bien labouré qu’ils préfèrent : les pauvres contre les riches, l’impôt « redistributif » et correcteur d’injustices sociales.

Pourtant la description des personnes interpellées ne colle pas avec cette version1 :

Un homme intégré ayant une famille et un salaire qui oscille entre 1 500 et 2 000 € […]
Il veut bien, en attente de son procès, d’un contrôle judiciaire avec l’interdiction de paraître à Paris, ‘sauf en semaine, monsieur le président, à cause des livraisons’.
[…] Jeune chauffeur poids lourd, responsable de trois camions, qui gagne 4 000 € par mois…

Revenons au premier message de Jacline Mouraud, qui s’adressait au gouvernement : « Que faites-vous du pognon ? »

Si vous éteignez la télévision et la radio et que vous faites l’effort d’aller chercher l’information, vous la trouvez.

Il suffit de lire les rapports de la Cour des comptes, par exemple. Récemment, cet organe comptable « étrille le musée de la Banque de France ». Anecdotique, trouvez-vous ?

Pourtant, quiconque tient un budget un peu complexe sait que la grosse économie magique qui ferait tout rentrer dans l’ordre n’existe pas. C’est la multiplication de petites économies toutes insignifiantes, à la limite de la pingrerie, qui fait que les dépenses sont sous contrôle.

Vous voulez du plus gros, cher lecteur ? Alors passons à un article de l’IREF, l’Institut de recherche économique et fiscale :

Pour 100 € supplémentaires d’impôts soi-disant écologiques, en réalité seulement 5 € représentent de vraies dépenses écologiques et 95 € s’égarent dans le financement d’autres dépenses noyées dans le budget général.

95 % d’égarement donc. Mais 95 % de quoi ?

L’IFRAP dresse un tableau détaillé de la « fiscalité verte » que vous pouvez consulter ici. Il en ressort que les recettes sont passées de 46,8 Md€ en 2016 à 51,9 Md€ en 2017 et 60 Md€ sont prévues en 2019. Qu’il est doux et facile de brasser les milliards de l’argent des autres (celui des contribuables) !

Autour de cette fiscalité verte, une myriade de profiteurs prennent leur part : experts en climatologie, entreprises subventionnées pour produire des éoliennes et des installations de panneaux solaires, traders en « droit à polluer », conseillers en communication des grandes entreprises, et bien sûr conseillers en investissements qui vous proposent des placements verts.

Retrouvez l'intégralité de l'article sur :

https://www.contrepoints.org/2018/12/10/332100-que-faites-vous-du-pognon-de-dingue