La gauche espagnole boit la tasse et convoque des élections nationales anticipées

Source [Causeur] : Vague bleue en Espagne! Le parti socialiste de Pedro Sanchez a connu une très lourde défaite électorale dimanche, perdant de nombreuses régions historiques. Podemos s’écroule, Vox s’implante. Après ce camouflet aux élections régionales et municipales, le Premier ministre Pedro Sanchez a annoncé des élections nationales législatives anticipées pour le 23 juillet. Analyse des résultats.

Le dimanche 28 mai au soir, la fête battait son plein devant le siège national du Parti populaire (droite classique), rue de Gênes, à Madrid. Pour son premier test d’ampleur nationale, le nouveau président de la formation, Alberto Núñez Feijóo, avait de quoi se réjouir. En effet, avec environ 800 000 voix d’avance au niveau national sur le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), son principal concurrent, il venait de gagner les élections municipales outre-Pyrénées.

Euphorie à droite

À l’échelle régionale, le constat était aussi brillant : en tête dans sept communautés autonomes, la formation démocrate-chrétienne était bien placée pour gouverner dans neuf d’entre elles grâce au soutien de la droite « radicale » de Vox.

À Ceuta et Melilla, les deux villes espagnoles enclavées dans le nord du Maroc, la droite l’emportait nettement et le PP se payait même le luxe d’obtenir la majorité absolue dans la seconde. Le scandale d’achats de votes par correspondance qui secoue cette cité sur les rives de la mer Méditerranée a probablement pénalisé la gauche…

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