Source [Contrepoints] Il ne s’agit ni d’un re confinement strict, ni d’un assouplissement généralisé. L’entre-deux ne satisfera ni les ultras du confinement, ni les défenseurs de la liberté individuelle.
L’oracle de Matignon a parlé jeudi soir, 16 départements seront reconfinés, dont l’Ile-de-France, les Hauts-de-France, les Alpes-Maritimes, la Seine-Maritime et l’Eure, le tout pendant 4 semaines et cela dès ce soir. Comme chaque jeudi, le Premier ministre Jean Castex a égrené la liste de mauvaises nouvelles et de nouvelles mesures vexatoires.
Lui comme Olivier Véran ont évité de parler de « confinement », fidèles à la communication euphémisante et infantilisante que le gouvernement manie depuis le début de la crise sanitaire. Il ne faut pas désigner les choses par leur nom, pour ne pas décourager un peuple qui sombre déjà dans la dépression.
Sans doute nos édiles anticipaient-ils les critiques, qui depuis des semaines s’élèvent pour remettre en question ces méthodes politiques « moyenâgeuses », pour citer Paul Cassia dans Le Monde.
Pourquoi prendre en otage 23 millions de personnes pour sauver l’organisation bureaucratique des hôpitaux ? Comment se fait-il qu’en un an de crise, l’offre hospitalière reste aussi fragile, statique, sensible à la saturation de ses salles de réanimation ? On ne fait pas de management de crise en temps de crise dans les administrations françaises ?
Il n’y a plus de Conseil scientifique pérorant sur les plateaux télé pour légitimer les actes du Prince Macron. Le locataire de l’Élysée navigue à vue, tout seul dans son château, et se passe désormais de son service. De toute façon, les scientifiques sont très divisés sur les solutions à apporter au problème sanitaire et l’instrumentalisation politique de la science les a discrédités aux yeux d’une partie non négligeable de l’opinion.
La campagne vaccinale que l’Élysée brandissait comme une sorte de joker pour revenir à l’État de droit est un échec total, aux relents désormais dystopiques avec le passeport vaccinal qui promet de nous fliquer un peu plus. La ré-autorisation de l’AstraZeneca n’y fera rien, la confiance est rompue. Comme on ne peut plus promettre aux Français le retour à la liberté -relative- par la vaccination de masse, on revient à la méthode néandertalienne du confinement bête et méchant.
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