Source [Grégory Roose] L’Europe se libérait du joug nazi voici 75 ans. Le temps d’une vie humaine s’est écoulée depuis le 8 mai 1945, celle de la génération « Baby-boom » qui doucement s’éteint sans n’avoir connu ni la guerre, ni la famine, ni les pandémies meurtrières. La nature politique de l’homme ayant horreur du vide, un totalitarisme en aura immédiatement chassé un autre. Le communisme s’est emparé de l’Est, le progressisme s’est répandu à l’Ouest. Oh, bien entendu, ces deux totalitarismes ne revêtent ni la même forme, ni ne provoquent les mêmes drames. Le communisme aura engendré, sur un fond idéologique vertueux, au moins 60 millions de morts et soumis bien plus d’âmes à son diktat.
Le progressisme ne tue pas directement. C’est une autre forme de totalitarisme de la pensée, bien plus pernicieuse en ce qu’il est difficilement détectable, condamnable, affrontable mais sa finalité est la même : manipuler à des fins politiques et contrôler les corps et les esprits. Le communisme est mort, même en chine qui en revêt les oripeaux, avec la chute du mur de Berlin.Le progressisme a encore de beaux jours devant lui et semble préparer le terrain d’une idéologie par nature totalitaire, dont l’efficace discrétion des débuts fait place à la revendication : l’islam, présentée comme une « religion de paix et d’amour », même après chaque attentat sanglant perpétré en son nom. Le ministre français de l’intérieur, Christophe Castaner, aveuglé par ce besoin viscéral d’appartenir au camp du bien, déclarait le 23 novembre 2017 sur RMC que l’islam est une « religion de bonheur et d’amour »1, allant jusqu’à admettre devant le Sénat que « personne ne fait de lien entre la religion musulmane et le terrorisme »2.Cette erreur d’appréciation, partagée par de nombreux Français malgré les milliers de morts que provoquent chaque année l’islam à travers le monde3, relève de la même crédulité apathique que celle des Français dans les années 1930 qui ne voyaient pas en Hitler un danger pour la France et n’avaient pas lu le très explicite Mein Kampf, véritable programme du dictateur qui y expose sa conception du monde avec ses composantes hégémoniques et belliqueuses.Pourtant très largement diffusé en Allemagne4, il n’a que très peu été lu en en France. La traduction et la publication de Mein Kampf en France relevait d’une démarche patriotique, et la dimension antifrançaise de ce livre n’est connue à l’époque de quelques-uns, rappelle l’historien Emmanuel Debono5. L’ouvrage regorge en effet d’imprécations et d’attaques contre la France, « ennemi impitoyable du peuple allemand », décrite comme un « État mulâtre » en pleine dégénérescence raciale et dont les « principes égalitaires » sont vivement critiqués. La haine de la France et des Juifs était clairement exprimée dans Mein Kampf. La haine des infidèles et la volonté de domination totale du monde sont clairement exprimées dans le Coran, pourtant considéré comme le livre de la religion « de paix et d’amour » par nos élites dirigeantes. Le projet qu’Adolf Hitler mettra à exécution quelques années plus tard, faute de réaction adaptée et anticipée de la part des nations européennes, était presqu’intégralement couché dans les pages de ce livre que le caporal revanchard avait rédigé en prison après sa tentative avortée du putsch de Munich. Ceci nous donne l’occasion d’établir une seconde similitude entre islamisme et nazisme : la tentative de domination par la force ayant échoué, les nazis passeront par les urnes. Pareillement, l’islam qui a échoué à dominer le monde par la force, s’emploie à user de la ruse, de la politique, du pouvoir de l’argent et de sa puissance démographique pour conquérir de nouveaux territoires sur le temps long.Cependant, le nazisme est une idéologie qui n’a pas survécu à son créateur. L’islamisme, qui est davantage une idéologie politique qu’une religion, a non seulement survécu à son prophète Mahomet, mais s’est depuis largement répandue depuis sa création au VIIe siècle. Les horreurs perpétrées au nom de l’islam en Occident depuis plusieurs décennies attestent que ses guerriers sont déjà dans une démarche de conquête alors que des millions de musulmans vivent désormais dans la vieille Europe. En cela, l’islamisme est plus à craindre que le nazisme puisqu’aucun changement de régime ne saurait étouffer ses velléités séculaires : dominer l’humanité.En Islam, le monde se divise en deux catégories : le territoire musulman, dit Dâr-al-islam (territoire conquis) et les territoires non-musulmans, dans lesquelles sont menées des actions de conquête lorsque l’occasion se présente, dites Dâr-al-harb (territoire de la guerre). Dans cette vision binaire, l’objectif ultime de tout « bon musulman », c’est-à-dire de croyant qui s’applique à respecter les commandements du Coran auquel il doit se soumettre, est de participer, plus ou moins activement, plus ou moins pacifiquement, au Djihad, cette « lutte », cet « effort » pour propager et défendre l’Islam à travers le Monde par l’application de la Charia, la loi islamique.Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici