
Source [Le Figaro] : DÉCRYPTAGE - À partir de ce jeudi, les Européens planchent sur la façon de désamorcer la demande de relance du processus d’adhésion formulée par Erdogan.
Un très timide réchauffement des relations est-il en vue entre l’UE et la Turquie ? C’est dans l’intérêt bien compris des deux parties. Les Européens n’ont guère d’autre choix que de composer avec le président réélu Recep Tayyip Erdogan, un voisin certes imprévisible mais également incontournable, du fait du rôle clé de son pays dans la stabilité de la région, de sa position médiane face à la Russie ou encore de son aide précieuse dans le dossier migratoire européen. Et le président turc a grand besoin du soutien des Européens pour rassurer les investisseurs alors que son pays traverse une grave crise économique.
D’ailleurs, il a lui-même ouvert la porte à une reprise des discussions. À sa manière bien sûr, c’est-à-dire en provoquant une nouvelle fois l’Union. Ainsi a-t-il feint, début juillet, à la veille du coup d’envoi du sommet de l’Alliance à Vilnius, de conditionner son soutien à l’adhésion de la Suède à l’Otan à la relance des négociations d’accession…
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