Dans le cadre de sa candidature aux législatives, le député Jean-Marc Nesme a accepté de répondre à quelques questions sur son engagement et les valeurs du Manifeste des électeurs chrétiens.
Votre candidature :
Pourquoi vous présentez-vous ?
Pour défendre des valeurs auxquelles je crois notamment celles concernant la famille, pour défendre les intérêts de mon territoire, pour contribuer à construire une politique nationale sérieuse et équilibrée.
Dans quelle circonscription ?
Dans la deuxième circonscription, de Saône-et-Loire, la circonscription du Pays Charolais-Brionnais.
Pour quel parti ?
Je ne me présente pas pour un parti mais pour ma circonscription et pour la France. Je suis soutenu par l'UMP, le Nouveau Centre et le Parti Radical.
Votre programme :
Dans le contexte de crise que nous traversons, comment imaginez-vous les mesures économiques à prendre pour remettre l'économie au service de l'Homme ? En particulier la finance ?
Il est impératif de réduire les dépenses publiques pour arriver à mettre en oeuvre des budgets équilibrés. L'Etat ne peut plus vivre au-dessus de ses moyens. Les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain. Rendre service aux citoyens et aux familles par la nécessité de ne pas les condamner à vivre à crédit car l'issue risque d'être fatale.
François Hollande a proposé un programme qui annonce de nombreuses réformes de société directement liées au respect de la vie. Quelles sont vos positions sur l'euthanasie et la recherche sur les cellules souches embryonnaires ? L’avortement ?
Je suis totalement opposé à la légalisation de l'euthanasie, à l'autorisation des recherches sur l'embryon humain, à la distribution des "pilules" aux mineures sans l'autorisation des parents.
Le Président entend également réformer le mariage civil pour l'ouvrir aux personnes de même sexe. Le ministre de la famille a déjà pris des engagements allant en ce sens. Cela ouvrirait bien évidement la porte à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Comment vous situez-vous par rapport à ces débats ?
J'y suis totalement opposé. Si la République protège les libertés individuelles, elle n'a pas à ériger en normes ce qui relève de comportements privés. De plus, de telles dispositions seraient contraires à la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (ONU - 1989).
La famille est cellule de base de la société. Sa définition légale est cependant de plus en plus floue. Comment dans ce contexte définiriez-vous la politique familiale ?
On trouve une définition de la famille dans de nombreux textes : Code Civil, Droit de la Famille, jurisprudence etc... Conforter la famille passe d'abord par le maintien du quotient familial alors que la gauche veut supprimer ce dispositif ce qui aurait pour conséquences d'appauvrir les familles avec enfants et de casser une politique familiale qui a fait ses preuves depuis de longues années. Quand la famille se porte bien, c'est la société tout entière qui va bien.
Jean-Marc Nesme était par ailleurs intervenu en début d'année sur le site libertepolitique.com pour défendre le modèle naturel de la famille :
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