Notre aimé et vénéré cardinal Joseph Ratzinger, pape ! Son nom : Benoît XVI. Deo gratias !

Le nouveau pape a été rapidement élu au soir du deuxième jour du conclave, par les 115 cardinaux enfermés dans la chapelle Sixtine au Vatican, dix-sept jours après la mort du "grand pape Jean Paul II", tel que Benoît XVI l'a désigné lui-même dans ses premières paroles adressées au monde entier.

L'élection a été annoncée par une fumée blanche sortie de la cheminée de la Sixtine, et confirmée dix minutes plus tard par les cloches du Vatican sonnant à toute volée.

Nous sommes dans une grande joie. La Fondation de service politique a comme été portée sur les fonts baptismaux par le cardinal Ratzinger, que nous avions rencontré en juillet 1992 pour lui présenter notre projet. Cet homme, à la puissance intellectuelle rare, est d'une humilité, une douceur et une bonté sans pareilles. Un humour délicat, un français élégant. Une simplicité de curé de paroisse étonnante, lui qui partageait avec le Saint-Père Jean Paul II, le poids de la responsabilité de l'Eglise.

Le souvenir de cette rencontre nous a marqués à jamais. Il nous disait : "Soyez une véritable société de pensée." Et encore : "Ne défendez pas la vie, mais la vie humaine!" Grand européen, il n'a cessé d'éclairer notre réflexion et nos engagements sur l'Europe.

Son intelligence du monde moderne et des drames de l'homme contemporain est d'une clarté redoutable par sa profondeur. Jean Paul II ne pouvait pas trouver de successeur plus proche, avec celui qui fut un véritable frère pour lui. Deo gratias !

Philippe de Saint-Germain

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