[Source : Boulevard Voltaire]
Trois jours avant Noël, la loi Égalité et Citoyenneté a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale.
Trois jours avant Noël, la loi Égalité et Citoyenneté a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale. Elle officialise, entre autres choses, un sujet frappant : finie, la fessée. Panpan cucul, c’est un « traitement cruel, dégradant ou humiliant », donc, verboten.
Cette histoire de fessée interdite me tarabuste. Car, enfin, pour dire aux gens comment éduquer les enfants, il faut être soi-même exemplaire ; je ne demanderai jamais à un chauffard de m’apprendre à conduire. Or, qui a fait passer cette mesure ? Marisol Touraine, Mme Taubira et M. Fabius, dont les réussites éducatives sont à tout le moins discutables, vu le parcours de certains de leurs enfants. Sans parler d’une députée PS condamnée à de la prison ferme mais qui continuait à voter les lois ! N’est-ce pas « dégradant et humiliant », pour les Français, que de subir la loi des fourbes et leurs leçons ?
Et puis, n’est-ce pas dégradant de briser, d’anéantir l’avenir de nos enfants par une politique absurde dite d’Éducation nationale qui donne au maître le rôle ridicule d’animateur de colonie de vacances pendant que les gamins « construisent eux-mêmes leur savoir » ?
N’est-ce pas dégradant de devoir subir, tous les mois, les mensonges d’État sur la courbe du chômage qui s’inverse alors qu’il y a de plus en plus de chômeurs ? Souvenons-nous du nuage de Tchernobyl.
N’est-ce pas dégradant, pour les parents, d’apprendre de la bouche officielle d’un ministre qu’il faut retirer les enfants de l’emprise familiale ? Et qu’un autre proclame partout que « Papa porte une jupe » et qu’on serait mieux à l’école si tout le monde était « à poil » ?
Et la violence des jeux vidéo ? Et la violence des feuilletons télé ? Et la pornographie affichée sur les kiosques à journaux ? Et des pans entiers de la ville laissés aux caïds ? Et ces gamines de six ans qui se prennent les pieds dans leur voile en jouant à la marelle dans les cours de récré des écoles coraniques ? Et… et… et… Des milliers d’exemples de violence faite aux enfants cernent la cité, bien plus graves qu’une fessée.
Et, pendant ce temps, le « grozétatbouffi » pérore, édicte, légifère, lui qui n’est même pas fichu de se gouverner sagement, lui qui dépense plus qu’il ne gagne – ce que personne ne peut se permettre très longtemps –, lui qui ne prévoit rien au-delà du prochain dimanche électoral. Il est obèse et nous recommande mille fois par jour de « bouger plus », de « manger cinq légumes par jour », « de ne manger ni salé ni sucré ni gras »… Mais on s’en fout, de ses préceptes à la gomme. Qu’il nous laisse respirer un peu. Qu’il nous laisse vivre. Qu’il nous laisse élever nos enfants. Et, surtout, que ces péronnelles et ces pécores, ces délinquants et ces tartuffes ne se mêlent pas de ma vie, de la vie. Ils sont disqualifiés
Idéologie de l'indifférenciation, quand le "tous pareils" remplace l'égale dignité. Plus de différence entre parent et enfant, entre maître et élève, entre homme et femme, entre étranger et autochtone, sous le prétexte marxisant que toute différence est un rapport dominant/dominé.
Est-ce le résultat de la négation de l'altérité fondamentale entre Dieu et l'homme? Quand le premier est évacué, le second, oublie qu'il est l'Adam de la Genèse, le "terreux". "Humus", "humilité"... Oublier cette vérité première conduit à de catastrophes.