Source [alliancepourlafrance.com] Dieu sait si je n’aime pas les nouvelles icônes de la postmodernité : Mila, Greta Thunberg, qui, par leur jeunesse, par leur études inachevées, peuvent parler en toute innocence, en toute « vérité », précisément parce qu’elles n’ont pas fait d’étude. Il y a une primauté médiatique à la jeunesse, à l’inculture qui ne laisse de m’inquiéter.
Dieu sait si je n’aime pas ce que Mila représente, la communauté LGBTQII (je ne connais pas les lettres qui suivent..) à travers ses codes vestimentaires, capillaires, qui souhaite évacuer la masculinité, qui défie la nature à travers les revendications autour du mariage pour tous, de la PMA, de la GPA, qui prône une forme de désaffiliation me semblant entraîner l’Occident vers l’abîme. L’idéologie arc-en-ciel qui se déploie en Occident nous conduit vers une humanité androgyne, désincarnée, asexuée qui est le symptôme de notre rupture tragique avec la nature et avec les codes qui ont fondé notre civilisation (politesse, respect de l’ancien, distinction intellectuelle et morale, hiérarchie, discrétion).
Dieu sait si je n’ai pas aimé la formulation « religion de merde » qui ne part pas d’une connaissance théologique extraordinaire de l’intéressée, mais relève de la réaction spontanée, éruptive. L’interrogation sur l’Islam est légitime – et nous nous l’interdisons pleutrement – mais pas ainsi.
Seulement voilà.
Mila a été attaquée, violemment au départ pour une histoire de drague qui a mal tourné puis par les défenseurs de l’Islam conquérant. Elle a fait l’objet de menaces de mort dans un déluge de messages inacceptables sur les réseaux sociaux. La stratégie des islamistes est bien connue. Investir toutes les anfractuosité de notre civilisation pour la modifier, la subvertir, et enfin la soumettre à ses codes. Outre la vulgarité et la barbarie verbale des attaques – barbarie qui n’est que le reflet du chaos qu’ils veulent infliger à l’Occident – les insultes ont laissé place à des menaces beaucoup plus précises qui appellent plusieurs réflexions.
Le présupposé est que Mila aurait blasphémé. Ce reproche n’est en aucun cas celui d’apostasie qui est le reniement de la religion islamique, auparavant pratiquée. Il s’agit bien d’une illégitimité supposée de la critique l’Islam selon les codes de la charia telle qu’elle est pratiquée dans des pays comme l’Arabie Saoudite, Yemen, Mauritanie, Soudan du Nord, Pakistan, Afghanistan. Or la charia codifie la vie d’un musulman et ne peut en aucun cas être invoquée sur un territoire qui ne relève pas de la culture islamique. L’erreur souvent commise par les #jesuismila (outre l’horrible « je suis » qui transforme l’humanité en un ego surdimensionné) est d’invoquer les droits de l’homme et restreindre cela à une « liberté d’expression » opprimée. Le problème est celui d’une juridiction concurrente et conquérante que les islamistes veulent imposer en France, terre chrétienne. C’est une question d’espace civilisationnel. L’interdiction de blasphème n’a rien à fair ici car ici Allah n’est pas reconnu comme Dieu. Ce délit de blasphème est tout simplement en Occident « nul et non avenu »
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