Source [La Vie] Définitivement acquittée le 29 janvier 2019, la mère de famille pakistanaise, condamnée à mort à la suite d'une fausse accusation de blasphème, publie un livre (Enfin libre !, éd. du Rocher) et raconte à La Vie comment elle a traversé ce calvaire et comment elle se reconstruit aujourd'hui.
Vous vivez au Canada dans un lieu tenu secret. Comment vous sentez-vous ?
Après ces longues années passées en prison, je me sens bien. Parfois mon pays me manque, mais le plus important pour moi est d’être en sécurité avec ma famille. C’est ce qui me rend heureuse.
À quoi ressemblait votre vie avant le 14 juin 2009, ce jour où vous avez été accusée de blasphème ?
J’avais une vie simple mais bien remplie. Je travaillais comme ouvrière agricole et je récoltais notamment les fruits et les légumes dans les champs alentour. Le soir, je rentrais m’occuper de ma famille. Tout n’était pas facile, mais j’étais heureuse.
Dans quel contexte cette affaire a-t-elle éclaté ?
Notre village est composé en majorité de musulmans qui, pour la plupart, détestent les chrétiens. Au quotidien, cette hostilité se traduisait par des tracasseries en tout genre.
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