Sondage exclusif. Les Français toujours attachés à l’agriculture

Source [ouest-france.fr] Publié depuis une vingtaine d’années à l’occasion du Salon de l’agriculture, le sondage Ifop-Ouest-France réaffirme un attachement fort des Français à l’agriculture. Il montre aussi comment notre rapport à l’alimentation évolue : montée du bio, émergence de la question du bien-être animal.

Il y a bien un  délicieux malheur français  pour reprendre le titre du dernier livre de Denis Olivennes. Une propension à broyer du noir. Y compris quand tout va bien. L’agriculture n’y échappe pas. En quelques mois, un anglicisme, l’agribashing, s’est imposé dans les médias. La FNSEA, premier syndicat agricole, en a même fait un axe de campagne. La France n’aimerait plus ses paysans. C’est faux.

 

Comme le souligne ce sondage réalisé par l’Ifop pour Dimanche Ouest-France, à l’occasion du Salon de l’agriculture, la confiance est toujours là. Le niveau est très élevé. Peu de professions peuvent revendiquer une cote aussi élevée. Autre point fort de ce sondage, la montée en puissance du bio. Les consommateurs étaient 7 % à acheter très souvent des aliments bio en 1998, ils sont aujourd’hui 87 %. Ce secteur poursuit sa montée en puissance. Il représente 9,5 % des exploitations et 7,5 % des surfaces agricoles.

 

On n’a jamais eu autant besoin de paysans pour relever les défis de ce siècle vert. C’est aussi ce que dit Sylvie Brunel, géographe et ancienne présidente d’Action contre la faim, dans un livre tonique Pourquoi les paysans vont sauver le monde (Buchet Chastel).

 

Lutter contre le réchauffement climatique, inventer une agriculture plus respectueuse des sols et des animaux. Sur tous ces sujets, il est toujours possible de faire mieux. Mais le socle est suffisamment solide pour nouer un dialogue fécond avec le reste de la société. Les sujets ne manquent pas. À commencer par celui du bien-être animal, encore absent des débats il y a plus de dix ans.

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