Source [Le Figaro] Les électeurs du Rassemblement national et de La France Insoumise sont les plus susceptibles de ne pas se rendre aux urnes à cause de l'épidémie.
Le coronavirus va-t-il perturber les élections municipales ? Malgré l'expansion du virus, le gouvernement a assuré que les deux tours se tiendraient bien les 15 et 22 mars prochains. Des mesures exceptionnelles vont être mises en place, comme la présence de gel hydroalcoolique et la désinfection régulière des bureaux de vote. Pour autant, l'organisation du scrutin inquiète les Français. Selon un sondage Ifop dévoilé lundi, plus d'un sur quatre (28%) envisage même de ne pas voter à cause des risques de contamination. 16% d'entre eux se disent même «certains» de ne pas aller aux urnes. Ce qui représente entre 6 et 8 millions d'électeurs sur les 44,3 millions inscrits en métropole.
Un habitant de la région parisienne sur quatre est même susceptible de ne pas aller voter (25%) à cause du coronavirus. Dans les catégories sociales, 28% des cadres et professions intellectuelles supérieurs pourraient éviter les urnes, 23% des jeunes de moins de 35 ans et 29% des étudiants (29%). En revanche, les seniors, pourtant les plus exposés aux risques de transmission, ne sont que 11% à être «certains» de ne pas aller voter et sont donc moins nombreux que la moyenne (16%).
Les partis vont-ils subir les conséquences de cette abstention qui s'annonce ? Selon l'Ifop, les électeurs du Rassemblement national et de La France Insoumise sont les plus susceptibles de s'abstenir en raison du coronavirus (31% pour les premiers, 30% pour les seconds). À l’inverse, les électeurs de droite ne sont pas les plus inquiets, seuls 23% des électeurs de LR pourraient ne pas aller voter dimanche.
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