Le confinement n'empêche pas l'explosion de l'insécurité

“C'est pire qu'avant” : des femmes dénoncent un climat d'insécurité durant le confinement. Nombreuses sont les femmes à témoigner d’une ambiance pesante lors de leurs déplacements en période de confinement, lorsqu’il ne s’agit pas d’agressions verbales, voire physiques.

Marlène Schiappa a eu beau rappeler, au cas où cela serait nécessaire, que le harcèlement de rue demeurait « interdit pendant le confinement », de nombreux témoignages de femmes déplorent le climat d’insécurité qui s’est emparé de Paris et sa banlieue, notamment, en période de confinement, rapporte 20 Minutes ce samedi 2 mai. Un harcèlement d’autant plus décomplexé que la foule habituellement rassurante dans les rues et les transports en commun n’est plus là pour jouer les garde-fous et dissuader les passages à l'acte.

« Les hommes me regardent comme s’ils n’avaient jamais vu de femme »
Elles ont désormais « autant peur le jour que la nuit ». C’est le cas Fatima Benomar, qui raconte s’être fait suivre « par une bande de jeunes » alors qu’elle marchait, rue de Rivoli, en plein cœur de Paris. « Ils se sont collés à moi car je ne répondais pas à leurs avances, m'ont insultée, menacée et m'ont suivie en criant : ‘De toute façon, ça se voit que t'es une salope’ », explique-t-elle, dans des propos rapportés par 20 Minutes. Cette trentenaire, qui se dit militante féministe, confie « avoir vraiment eu peur ». « Je ne pouvais me réfugier nulle part, tous les magasins étaient fermés et je pouvais demander de l'aide à personne », se remémore-t-elle.

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