Source [Le Figaro] Les deux plateformes disent douter de la véracité des informations d'un article du New York Post mettant en cause le fils du candidat démocrate, Hunter Biden.
Donald Trump s'est joint aux critiques contre Facebook et Twitter, qui ont limité mercredi 14 octobre le partage en ligne d'un article controversé du New York Post sur Joe Biden, à seulement trois semaines de la présidentielle. «(C'est) si affreux que Twitter et Facebook aient retiré l'article sur les courriels qui sont une preuve irréfutable contre Joe Biden l'endormi et son fils, Hunter, dans le New York Post», a-t-il déclaré sur Twitter, affirmant qu'il n'y avait «rien de pire qu'un responsable politique corrompu».
Le tabloïd conservateur a publié des e-mails qui auraient été récupérés illégalement sur un ordinateur contenant des messages, des photos et des vidéos personnelles du fils du candidat démocrate à la Maison Blanche, Hunter Biden. Ces messages relancent des accusations lancées contre Joe Biden par le camp de Donald Trump, selon qui il aurait aidé le groupe gazier ukrainien Burisma à échapper à des enquêtes pour corruption. Hunter Biden a siégé de 2014 à 2019 au conseil de surveillance de la société et Joe Biden a toujours nié avoir discuté avec son fils de ses activités à l'étranger quand il était au pouvoir.
Mais l'un des dirigeants de Facebook, Andy Stone, a mis en doute la véracité de ces messages et annoncé que les informations du quotidien allaient faire l'objet de vérifications. En attendant ses résultats, leur visibilité serait réduite sur la plateforme, a-t-il indiqué. Twitter a également confirmé à l'AFP avoir bloqué la diffusion des informations du quotidien car leur contenu avait été piraté. «Notre communication sur nos actions concernant l'article du New York post n'a pas été super, a reconnu Jack Dorsey, le patron de Twitter, à la fin d'une journée de polémique. Et bloquer le partage de l'adresse internet de l'article avec zéro contexte expliquant pourquoi: inacceptable.»
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