Au Kentucky, le projet de loi « Born Alive » aboutit

Source [genethique.org] « Born Alive » est un projet de loi qui a pour but de rendre obligatoires les soins médicaux aux bébés nés vivants, même nés à l’issue d’un avortement raté. Le gouverneur Andy Beshear ne soutient pas cette loi, mais il a choisi de ne pas apposer son veto. Le projet de loi va donc pouvoir devenir loi malgré l’absence de signature du gouverneur (cf. Le Sénat du Kentucky vote la prise en charge des nourrissons survivant à un avortement).

Le Sénateur à l’origine du projet de loi, Whitney Westerfield, a déclaré vendredi qu’il était « reconnaissant » que le gouverneur n’ait pas opposé son veto, mais « déçu » qu’il ait choisi de ne pas signer. L’ACLU[1], elle, est « très contrariée » qu’Andy Beshear n’ait pas empêché que la mesure devienne loi cette semaine. Crystal Staley, porte-parole du gouverneur, a expliqué vendredi qu’il a fait ce choix parce que la mesure concerne « une situation qui, à [sa] connaissance, ne s’est jamais produite dans le Kentucky et est déjà illégale en vertu d’autres lois du Kentucky ».

Selon ce projet de loi, un médecin pratiquant un avortement devra « prendre toutes les mesures raisonnables et médicalement appropriées pour préserver la vie et la santé d’un enfant né vivant ». Chacun devra « être nourri et recevoir des soins médicaux, des traitements et des soins chirurgicaux jugés médicalement appropriés ». « Cela signifie que nous allons protéger les enfants qui naissent vivants, en toutes circonstances, et pas seulement d’une tentative d’avortement ratée », ajoute le Sénateur Westerfield.

[1] American Civil Liberties Union, est une importante association à but non lucratif américaine basée à New York dont la mission est de « défendre et préserver les droits et libertés individuelles garanties à chaque personne dans ce pays par la Constitution et les lois des États-Unis ».

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