Après les scandales à répétition du secrétaire démissionnaire Thierry Lepaon, son successeur n’a pas tardé à faire parler de lui.

Dès sa première intervention, le nouveau secrétaire de la Confédération générale du travail, Philippe Martinez, a appelé de ses vœux les réformes suivantes : augmentation du salaire et réduction du temps de travail, en passant aux 32 heures.

Il compte mobiliser ses militants lors d’une grande journée de réunion interprofessionnelle afin de lutter pour « la hausse des salaires, et la baisse du temps de travail ». Cet ancien adhérent du parti communiste déclare, croyant encore au mythe du partage du temps de labeur : « Il y a besoin que des salariés qui ont trop de travail puissent laisser un peu de temps à ceux qui n’ont pas d’emploi […] Passer aux 32 heures n’est pas absurde ! ».

Pour ce farouche adversaire de l’austérité, « être à contre-courant, c’est offrir des perspectives ».

La CGT va donc de l’avant. Elle ne représente plus grand monde et ne survit que grâce à l’argent du contribuable gracieusement redistribué par le gouvernement. L’IFRAP, dans une étude de 2006, estimait ainsi que la CGT avait perçu au moins 145 millions d’euros de subventions en un an.

 

France Audace/Liberté politique