Violences envers une candidate Reconquête

Source [Boulevard Voltaire] : Peut-on encore s’opposer à l’extension des signes religieux dans la sphère publique ? Cela fait plusieurs jours que le débat sur le burkini fait rage depuis que le maire de Grenoble, Éric Piolle, souhaite l’autoriser dans les piscines municipales de sa ville.

Pour contester cette annonce, la candidate Reconquête de la 1re circonscription de l’Isère, Marine Chiaberto, a souhaité organiser une action devant la piscine Jean-Bron, le vendredi 13 mai. Tout était fait pour que l'événement se déroule dans le calme. Malheureusement, l’extrême gauche en a décidé autrement. Sachant que la ville de Grenoble est gangrenée par les milices antifas, des militants Reconquête se disposent aux quatre coins de la piscine pour prévenir une éventuelle agression. Marine Chiaberto n’a pas le temps de commencer son discours qu’un groupe d'hommes s’avance - une sorte d’intimidation. Sentant la tension monter, la candidate ainsi que les militants qui l'accompagnaient ont décidé « d’interrompre l’action pour éviter de mettre en danger la vie des personnes présentes sur place », confie Marine Chiaberto à Boulevard Voltaire. La candidate à la députation est alors raccompagnée à sa voiture. À peine le temps de partir que sa voiture est photographiée par un antifa.

Si Marine Chiaberto a pu s’échapper, les militants eux, se retrouvent face à une foule d’antifas, munis de barre de fer pour certains et prêts à en découdre. S’ensuit une « chasse à l’homme », comme le décrit la candidate, à travers la ville de Grenoble. Il faudra attendre que la police y mette un terme en s’interposant entre les deux groupes. Aucune interpellation n’a été effectuée par les forces de l’ordre, puisque les antifas n’ont pas agressé physiquement les militants. Heureusement, « il n’y a eu aucun fait de violence avéré », déclare Marine Chiaberto.

Depuis cet événement survenu en fin de semaine dernière, la candidate Reconquête n’emprunte plus sa voiture par peur d’être identifiée. Elle est également accompagnée d’un service de sécurité déployé par le parti. Si, de prime abord, ces mesures peuvent paraître disproportionnées, en réalité, elles semblent se justifier. En effet, en avril dernier, une militante du syndicat étudiant UNI avait été sauvagement battue par des antifas.

 

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