Notre-Dame, quatre ans après : que fera-t-on des autres églises de France ?

Source [Boulevard Voltaire] : Il y a quatre ans, un terrible incendie ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un mégot mal éteint, a-t-on dit. Les histoires qui entourent ce drame sont magnifiques : certaines statues ont été épargnées comme par miracle ; l'aumônier des Pompiers de Paris, chevalier du Saint-Sépulcre, est allé chercher, dans les flammes, les saintes reliques que son ordre chevaleresque a pour mission de protéger. 

On est en plein Moyen Age. D'autres histoires sont, elles, un tout petit peu moins magnifiques : la volonté macronienne de rebâtir Notre-Dame en mieux ; le projet d'une flèche "adaptée aux enjeux de notre époque"; le choix, pour diriger la restauration, du général Georgelin, une caricature d'officier rugueux et brutal, qui aurait pu être imaginée par un antimilitariste... et puis, tout récemment, les révélations consternantes de Roselyne Bachelot sur le projet obscène de Brigitte Macron.Les travaux avancent. Il se pourrait même que la flèche soit reconstruite - finalement à l'identique, heureusement - pour 2024, honorant en cela la promesse du président et permettant à la France de s'offrir, à l'occasion des Jeux Olympiques, une vitrine de qualité. Cela fera peut-être oublier aux visiteurs les rats, les agressions, la saleté, la misère, le crack et les embouteillages. Les évêques de France envisagent un "parcours" dans la cathédrale : un truc moderne et laid, en plusieurs langues. Avec des éclairages indirects, de la moquette et des tableaux abstraits et colorés... comme dans les années 1970 ? En art sacré comme dans beaucoup de domaines, la modernité est le plus court chemin vers la ringardise.Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici