Levée de boucliers sur les affiches diversitaires du ministère de l’Éducation

Source [franceinter.fr] Le ministère de l’Éducation nationale a publié une nouvelle campagne de communication sur la laïcité. Des syndicats enseignants s’offusquent. La Vigie de la Laïcité (association fondée par les anciens membres de l'Observatoire de la laïcité) la juge maladroite. Le ministre se défend.

Elle sera visible dans les prochains jours, dans la rue, mais aussi dans les écoles. Apparue jeudi dernier sur les réseaux sociaux, largement relayée, la nouvelle campagne de communication de l’Éducation nationale concernant la laïcité est très critiquée par les syndicats enseignants. Huit affiches composent la campagne. On y voit des élèves en classe, à la piscine, en cours d’EPS, à la bibliothèque, à la récréation. On peut y lire : "Permettre à Milhan et Aliyah de rire des mêmes histoires. C'est ça la laïcité", "Tout faire pour que Imrane, Axelle et Ismail pensent par eux-mêmes. C'est ça la laïcité", ou encore "Permettre à Sacha et Neissa d'être dans le même bain. C'est ça la laïcité." Par exemple, sur cette photo, une petite fille noire est à côté d’un garçon blanc, les deux avec une grand sourire, sur le rebord d'une piscine, le corps dans l’eau. Le slogan est le même : "C’est ça la laïcité."

Les premières missives sont arrivées sur Twitter jeudi, où des internautes pointent le lien entre la couleur de peau, les prénoms des enfants et la religion. Le compte de Sud Éducation 77 a été l’un des premiers à dégainer : "La laïcité, c’est la séparation des Églises et de l’État, c’est aussi la neutralité religieuse de l’État et de ses agents dans l’exercice de leurs fonctions". Le syndicat est très clair : "Ces affiches ne parlent pas de laïcité. Sous couvert de laïcité, elle parlent plutôt d’ "intégration", de "multiculturalisme" et de "vivre ensemble". Cette confusion des termes a des conséquences."

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