Les « goulags chinois » : le prix du « Made in China »

Source [Polémia] : Un livre est récemment paru en français sur le travail forcé des prisonniers d’opinion et des minorités ethniques en Chine : Made in China d’Amelia Pang (Éditions Globe, 350 pages, 22 euros). La journaliste américaine Amelia Pang, dont les origines sont ouïghours et chinoises, est l’auteur d’un livre bien documenté sur les camps de rééducation par le travail forcé qui quadrillent la Chine. Son livre rappelle l’existence de ces « goulags chinois » dans lesquels des millions de détenus participent aux exportations économiques florissantes du pays par le biais d’un vaste système de sous-traitance dissimulée.

Des messages clandestins venus de Chine

En 1994, Chen Pokong, un ancien leader étudiant soumis au travail forcé dans une carrière de la province de Guangdong, réussit à faire parvenir clandestinement une lettre à un militant sino-américain des droits de l’homme. En réaction à la description de conditions de détention relevant de « traitements cruels, inhumains et dégradants », une vague internationale de condamnations lui permet d’émigrer en Amérique, où il est désormais connu comme commentateur politique.

Depuis lors, des clients occidentaux découvrent parfois des messages de prisonniers chinois cachés dans des produits importés de Chine.

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