La tourmente islamo-gauchiste à Sciences-Po Grenoble

Source [Causeur] À mesure que les narcissismes particuliers étendent leur influence, le champ du dicible s’amoindrit.

Des monômes de progressistes marchent sur la France et l’Occident. Ils veulent une révolution totale, faire table rase du passé de nos nations vilipendées et accusées de tous les crimes. Leur arme est la terreur intellectuelle, laquelle doit s’accompagner de jugements sans nuance et de relectures anachroniques de notre histoire. Ils sévissent dans les établissements du supérieur de Paris comme de province, menaçant les professeurs et les élèves qui oseraient s’opposer à leurs visées prédatrices. Cette jeune cohorte manipulant malhabilement le catéchisme de la french theory ressemble à s’y méprendre à la jeune garde maoïste qui a ensanglanté la Chine de la dernière moitié du siècle dernier.

La cancel culture est un appauvrissement de l’intelligence collective de l’Occident, représentant probablement le plus grand danger qui pèse sur le « vivre ensemble ». À Sciences-Po Grenoble, une affiche collée à l’entrée de l’établissement par des militants demandait ainsi la démission de deux professeurs accusés de « fascisme ».

« L’islamophobie tue » pouvait-on aussi y lire, avec les noms des deux professeurs accusés de ce crime suprême de lèse-diversité. Oui, l’islamophobie tue en France… ceux qui en sont accusés, à l’image de l’infortuné professeur d’histoire-géographie Samuel Paty victime d’un complot ourdi par des parents d’élèves et des islamistes. Un jeune Tchétchène fanatisé est passé à l’acte, le décapitant en pleine rue. La jeune lycéenne Mila vit, elle, sous protection policière comme naguère Salman Rushdie. Voilà la réalité, celle qui ne semble pas déranger l’UNEF qui a soutenu ceux qui ont placé ces banderoles honteuses, digne des pires chasses aux sorcières. Bientôt, les mêmes pratiqueront des autodafés sur les œuvres du patrimoine littéraire qui n’ont pas l’heur de leur plaire, ce qui ne laissera plus grand-chose dans les librairies.

Ils se sentent autorisés à cela parce que nos sociétés leur donnent raison. Les GAFAM, acronymes représentant ces puissances privées détenant des monopoles de fait sur les nouvelles technologies de la communication, pratiquent un double standard caractérisé ; censurant tout ce qui ne va pas dans le sens du zeitgeist progressiste. Pis, leur censure n’est désormais plus idéologique mais simplement thématique. Votre serviteur en a été victime, pour avoir relayé sur une page Facebook un article publié sur Causeur proposant une analyse strictement juridique de l’opportunité d’une dissolution de l’organisation Génération Identitaire. Il m’est désormais interdit de diffuser des publicités sur ce réseau social pendant 90 jours, de même que des directs. Après demande d’examen, cette censure pure et simple a été confirmée par les responsables de cette entreprise qui a fait la fortune de Marc Zuckerberg. Mon message ne « respectait pas les standards de la communauté »… ou plutôt ceux de leurs stupides et arbitraires algorithmes.

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