L’écologie : une bonne idée, mal gérée

Source [Les 4 Vérités] On en parle tous les jours. L’écologie est à la mode depuis une dizaine d’années et a été politisée à tel point que Macron, une fois élu, a supplié Nicolas Hulot de faire partie de son gouvernement comme ministre d’État. Mais, après plus d’un an d’impuissance, Nicolas Hulot vient de donner sa démission. On en fait toute une affaire. Qu’en est-il en réalité ?

 

Le climat et la pollution devaient être maîtrisés, la France montrant la voie. Ce fut la Cop 21 avec Fabius, lumière du monde futur. Mais, assez rapidement, on arrêta d’en parler. Les États-Unis, grands pollueurs, n’ont aucune envie d’adhérer à un accord contraignant. La Chine, également grand pollueur, dit oui, tout en étant décidée à ne rien faire. De toute façon, personne n’ira contrôler les centrales à charbon du Szetchuan.

Bref, cet immense projet paraît tombé à l’eau. Les grandes puissances fabriquent à tours de bras des voitures à essence dans une concurrence acharnée et jamais le trafic aérien n’a été aussi dense. Brigitte Bardot avec bon sens a pu dire que Nicolas Hulot ne servait à rien. Il en a tiré les conclusions et il a été remplacé par un autre ministre de l’Écologie qui ne servira à rien non plus.

On se garde bien, en effet, de dire que le climat varie avec les époques, ce que pourtant on apprend dès l’école primaire. L’Europe a ainsi connu des périodes glaciaires, puis tropicales, avec la faune qui existe maintenant en Afrique centrale. Nous sommes tout simplement dans une période de réchauffement qui s’aggrave avec la pollution due notamment aux 39 millions de voitures qui, en France, circulent jour et nuit et qui seront prochainement 40 millions.

Ce que l’on ne nous dit pas non plus – on n’en parle jamais –, c’est que les mers et les océans sont devenus de gigantesques dépotoirs, des sortes de tout-à-l’égout, à un point tel que plusieurs plages du midi de la France ont été interdites, car l’eau y était polluée par une grande quantité de bactéries d’origine fécale (sic). Charmant, surtout pour ceux qui « boivent la tasse » !

Passer des heures dans une chaleur accablante, coincé dans 800 km de bouchons, pour atteindre la « grande bleue » bactérienne, c’est le paradis !

Mais il y a pire. Dans le Pacifique notamment, des îles flottantes de grandes surfaces se sont constituées, faites de matière plastique et autres détritus sur parfois plusieurs mètres d’épaisseur. Qu’est-ce qui est fait pour supprimer cette énorme pollution ? Rien.

Ces îles d’ordures s’agrandissent constamment par ce que rejettent les milliers de cargos et de paquebots qui sillonnent les mers, rejetant leurs résidus pétroliers et le produit des toilettes.

Ajoutons à cela, pour ce qui est de la Méditerranée, la noyade quasi quotidienne des migrants arabo-africains qui nourrissent les poissons servis à grands prix dans les restaurants que fréquentent les vacanciers (survivants de la classe supérieure en voie de disparition, massacrée par la fiscalité). Aussi vont-ils, ces vacanciers, devenir nécrophages sans le savoir ! De plus en plus charmant !

Sans aller au bord de la mer, nous avons aussi chez nous des éoliennes, engins coûteux et de faible rendement. Elles gênent les éleveurs dont le cheptel s’éloigne de ces moulins à vent. Ces éoliennes qui abîment le paysage participent à la production d’énergies renouvelables (moins de 20 % de l’énergie consommée). Et il faudrait supprimer le nucléaire !

Pour compléter le massacre, voici qu’en périphérie de toutes nos villes, se constituent des structures métalliques pour supermarché et leurs inévitables parkings avec pompes à essence.

L’écologie, on le voit, aurait beaucoup à faire, mais aussi à ne pas faire, c’est-à-dire distribuer des milliards d’euros aux dirigeants des pays tropicaux afin qu’ils modifient le climat, en intervenant auprès du soleil pour que ses rayons soient moins intenses. Heureusement, il ne s’agit que de promesses et chacun sait que les politiciens ne tiennent pas leurs promesses !

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