Brexit : la démocratie quand ça nous arrange

Le Brexit est une fois de plus une illustration grandeur nature du vide intersidéral que recouvre la notion de "démocratie" dans les bouches des élites politiques. Le vote et le référendum n'existent que pour des questions de forme et tant que le résultat du vote n'est pas bon, on revote !

L’affaire du Brexit devient tout à fait ridicule et les « élites » britanniques et européennes ne s’y montrent certes pas sous leur meilleur jour.

On peut discuter sur l’intérêt pour la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne.

Il n’est effectivement pas certain – et même assez improbable – que les électeurs aient maîtrisé l’ensemble des conséquences de leur vote.

Pour ma part, si j’avais été Britannique, j’aurais sans doute voté en faveur du Brexit. La tradition britannique n’est pas l’alliance avec le continent, mais l’indépendance insulaire en lien avec l’empire. Et les frontières transformées en passoires par les accords européens ne m’auraient certainement pas poussé vers le Remain !

En sens inverse, il existe de sérieuses raisons de penser que les conséquences du Brexit ne seront pas toutes merveilleuses pour la Grande-Bretagne.

Quand on lit que tout ira bien en matière commerciale parce que la Grande-Bretagne rejoindra directement l’OMC, au lieu d’y adhérer par l’intermédiaire de l’Union européenne, on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit d’une méthode Coué bien peu réaliste. 

Retrouvez l'intégralité de l'article sur les4vérités.com.