L’UE : ni paix, ni prospérité !

Source [Présent] : “L’Europe, entendez l’UE, mais aussi l’extérieur, Serbie, Ukraine, sans compter la « paix » des banlieues des grandes villes européennes, la France au tout premier rang, l’Europe n’est ni la paix ni la prospérité”.

Cette citation de V. Orban est l’expression de la vérité mais surtout le constat de l’échec. On nous l’avait vendue ainsi, pour ce qui est de la paix, la cause est entendue. Mais examinons la prospérité. Le discours dominant était qu’on allait voir ce qu’on allait voir l’UE ferait pièce aux USA, caramba, encore raté !

L’euro cette petite monnaie peu sure d’elle-même et pas dominatrice.

Qu’on en juge ; l’euro n’est pas une véritable devise, il ne correspond en rien aux critères de ce que les économistes appellent l’optimum monétaire, insularité géopolitique, puissance militaire projetée sur la planète, stockage dans les réserves monétaires des grands pays, (on aura reconnu le cas des USA).Sur ce point on signalera, qu’avant les sanctions, la Russie avait tendance à stocker l’euro parce que l’Europe lui achetait son énergie en euros et qu’elle les acceptait. C’est fini, maintenant celle-ci achète le gaz et le pétrole aux américains plus cher et en dollars !

L’euro est redevenu un écu, monnaie européenne créée en 1979 avant l’adoption du nom de l’euro, lors du Conseil européen de Madrid en décembre 1995. L’ECU correspondait à une monnaie commune et non pas unique comme prétend être l’euro, ce qu’il n’est pas vraiment puisqu’un euro allemand ne vaut pas un euro italien. En fait l’euro sert surtout les échanges intérieurs de l’UE, certes il en assure la fluidité mais sa contrepartie est très coûteuse, il ne permet pas les ajustements (dévaluations) qu’un système de change permettait en fonction des performances de l’économie. Ainsi la France restée sur le franc, avec les déficits abyssaux de son commerce extérieur, déficit record de 163,6 milliards d’euros, quasiment le double du déficit commercial de 2021 (85 milliards d’euros), aurait vu sa monnaie se déprécier et ses prix à l’exportation baisser en sa faveur.

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