
Source [Marianne] : Ce 26 février, à Paris, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d'envoyer des troupes alliées en Ukraine. Des propos accueillis avec crainte non seulement par les autres pays de l’Otan, mais aussi dans les rues de Moscou.
Après les propos d'Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a été on ne peut plus clair : « Dans ce cas, un conflit direct entre l’Alliance [Otan] et la Russie ne serait pas probable, mais inéluctable », a-t-il affirmé. Des propos accueillis avec la même colère par la population russe favorable à l’« opération militaire spéciale », comme on appelle l'invasion de l'Ukraine en Russie. « Je n’ai qu’une envie, c’est de lui arracher la tête, au nom de nos ancêtres morts contre les troupes de Napoléon en 1812 », réagit au quart de tour une Moscovite de 80 ans, rencontrée devant le Musée de la Victoire à Moscou.
« Mon père a combattu, mon grand-père a combattu, moi-même, je suis un enfant de la guerre, ajoute son compagnon Yura, ancien responsable dans le secteur de l’industrie de la défense. Macron veut affronter la Russie ? Il a totalement oublié l’histoire ? Même à mon âge, je suis prêt à rejoindre l’armée russe si les soldats de l’Otan menacent Moscou. »
- Suppression d'emplois à venir : ArcelorMittal e...
- De plus en plus de candidats à l’ENA veulent po...
- Intelligence artificielle : l'Europe condamnée...
- "Ce que Rima Hassan dit n’engage qu’elle" : au...
- Jacques, 64 ans, ex-directeur d’abattoir : "Je...
- Corée du Sud : "Les institutions sont dépassées...
- Xavier Driencourt : "La convocation de l'ambass...
- "Si les Turcs atteignent leur objectif dans le...
- "Rebelle", "modéré"… Non, islamiste : ne pas se...
- Et Barnier est tombé : récit d’un après-midi cr...