[Entretien] Marie-Laure Buisson : « Ces femmes militaires défendent l’amour de la patrie, le respect de la hiérarchie, un vrai sens de l’honneur et...

Source [Valeurs actuelles] : L’ouvrage « Femmes combattantes » (ed. Les presses de la Cité) est lauréat du prix littéraire de l’armée de Terre Erwan Bergot. Une belle récompense pour son auteur, Marie-Laure Buisson, marraine du 4e régiment étranger et légionnaire de 1ère classe à titre honoraire. Investie dans la cause des blessés de guerre, la présidente de la « Fondation Marie-Laure Buisson » a encore mis à profit sa notoriété pour le monde des armées. Dans cet essai historique vivant, elle met à l’honneur l’engagement de sept femmes au fil des conflits militaires. Récompensée en personne par le Chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Schill, Marie-Laure Buisson dédie son ouvrage à la mémoire combattante et au courage des femmes à travers les siècles Entretien.  

Valeurs actuelles. Quelle a été votre démarche en portant votre ouvrage « Femmes combattantes » ?
Marie-Laure Buisson. Je m’intéresse depuis toujours au destin de toutes les femmes combattantes. On entend peu parler de ces femmes qui ont été de véritables héroïnes au fil de l’histoire. Un soir, je suis tombée par hasard sur un reportage télévisé, qui racontait l’épopée d’une dénommée Susan Travers. Cette très grande héroïne britannique a sauvé la vie du général Koenig durant la bataille de Bir-Hakeim en 1942, participé à la libération de la France, et fut la seule et unique légionnaire féminine dans l’histoire de cette institution exceptionnelle. Malheureusement, peu de gens le savent car son nom a été effacé des livres d’histoire jusqu’à récemment. Ce destin unique est le point de départ de mon livre, qui se veut avant tout une démarche de gratitude vis-à-vis de ces femmes si courageuses. C’est cela qui me guide depuis le début. J’éprouve de la reconnaissance pour toutes ces personnalités exceptionnelles qui ont combattu contre les nazis, en France ou à Stalingrad, ou contre d’autres ennemis en Indochine, en Syrie ou encore au Sahel. C’est un honneur d’avoir pu raconter leur geste héroïque et graver leurs profils au fil des pages de mon livre

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