Source [Causeur] : La France insoumise vient de mettre Raquel Garrido au placard pendant quatre mois. Son tort? S’être comportée exactement comme Jean-Luc Mélenchon!
Hier à l’Assemblée nationale, les « Insoumis » ont montré, à ceux qui ne l’avaient pas encore compris, que leur parti est de loin le plus caporalisé et le moins démocratique de France. Lors de son point presse hebdomadaire, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI, a annoncé qu’une lourde sanction interne venait d’être prononcée à l’encontre de Raquel Garrido pour avoir osé… critiquer son chef historique.
Qui nuit à qui ?
La décision, qui devait rester opaque et confidentielle, avait été révélée la veille par la principale intéressée. « Pendant quatre mois je n’ai plus le droit de représenter mon groupe parlementaire en tant qu’oratrice dans les discussions générales en Commission des Lois et dans l’hémicycle, a précisé la députée de Bobigny (93) dans un tweet. Je n’ai plus le droit de poser des Questions au Gouvernement au nom de mon groupe. »
Officiellement, la compagne d’Alexis Corbière est rappelée à l’ordre pour « une accumulation d’agissements et de propos répétés qui nuisent au bon fonctionnement collectif du groupe », « la diffusion de fausses informations dans la presse », ainsi que « la mise en cause et le dénigrement ad hominem de plusieurs membres du groupe ». Mais en réalité c’est une unique déclaration qui lui est reprochée, qui tient en deux phrases et qui a été reproduite dans Le Figaro le 16 octobre : « Jean-Luc Mélenchon avait le choix d’aider à faire mieux, comme il nous y avait invités après la présidentielle, ou de nuire. Je dois constater qu’il n’a fait que nuire depuis dix mois. »
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