Source [Contrepoints] : Malgré l’apparente protection des locataires, le plafonnement des loyers présente un réel danger pour le marché immobilier. Entre la hausse du coût de construction et les normes de plus en plus coûteuses, le secteur locatif est en pleine tourmente. Cette situation pourrait mener à une crise du logement inédite.
Le mercredi 28 juin dernier, le Parlement a définitivement approuvé la prolongation du dispositif de plafonnement des loyers. Ce plafonnement limite à 3,5 % par an l’augmentation des loyers alors que la gauche prônait un gel pur et dur.
La progression des loyers est assujettie à l’indice de référence des loyer (IRL). Il est calculé par l’INSEE chaque trimestre et correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’évolution des prix à la consommation, hors tabac et hors loyers.
Protéger les locataires des effets de l’inflation
Dans un contexte explosif d’augmentations tous azimuts, le gouvernement, par la loi précitée, a anticipé sur une réaction prévisible des locataires incapables de faire face à une augmentation trop brutale des loyers.
D’aucuns pourraient prétendre que cette mesure protège également les bailleurs contre des impayés de des procédures le plus souvent infructueuses.
Essayons de survoler globalement la situation locative.
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