Editorial
Editorial
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Quelles conclusions tirer de nos assises de la lutte contre la pornographie ?
Chers amis,
La compréhension du tsunami pornographique tient en quelques chiffres :
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L'hypocrisie de l'anti-racisme
Un rappeur à peu près inconnu jusqu’ici, un certain Nick Conrad, vient de déclencher une vague de réactions indignées par la diffusion d’un « clip » appelant à pendre les Blancs.
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Après la PMA, à qui le tour ?
Nous avons eu l’avortement encadré, puis l’avortement libéré, puis le PACS réduit, puis le PACS amélioré, puis la parodie de « mariage homosexuel ». Nous avons maintenant la PMA en perspective. Nous aurons demain la GPA sans conditions. Puis nous aurons sûrement l’euthanasie élargie. De décennie en décennie, la personne est inéluctablement transformée en objet, que l’on peut détruire si bon nous semble, manipuler autant que nécessaire, ou mélanger à n’importe quelle autre chose. La déconstruction de la personne est en marche, et tend à prendre des allures de marathon.
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Mobilisation générale contre la pornographie
Nous le savons, le combat contre le tsunami pornographique n’est pas une option, une possibilité, une action à mener parmi d’autres. Il s’agit d’un combat prioritaire, car fondamental : la déferlante pornographique relève en effet d’un projet de destruction complet de la personne, de la famille et de la société tout entière.
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L’arabe et le sexe, priorités de la rentrée scolaire
Voilà une rentrée riche en promesses d’avenir : le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, annonce comme la priorité de l’année scolaire 2018-2019 la revalorisation de l’arabe à l’école par l’enseignement accru de cette langue, pour lui redonner du « prestige ». Le moins que l’on puisse dire est que le ministre a le sens des priorités.
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Faut-il continuer à se battre, et comment ?
La fatigue, la lassitude, le découragement semblent envahir actuellement de nombreux esprits. Il est vrai que depuis un demi-siècle environ, tous les combats menés par la France des valeurs, pour que soit préservé le socle moral sur lequel s’est construit notre pays, ont été perdus.
Qu’il s’agisse de la défense de la vie, de la liberté scolaire, de la morale sexuelle, du mariage et de la famille, et, de façon plus générale, de nos structures politiques, économiques, sociales, morales et culturelles, les puissantes forces de déconstruction ont gagné par KO. Dans ces conditions, pensent tant de Français, pourquoi continuer à engager des batailles systématiquement perdues ?
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Avis de tempête sur le Vatican
Toute analyse lucide, se fondant sur la seule recherche de la vérité, se gardant de succomber à l’émotion ou à la passion, ne peut qu’aboutir à la conclusion suivante : le Vatican est en train de vivre une période exceptionnellement meurtrière. Les incompréhensions, les doutes, les contradictions, les divisions se multiplient au sein du monde catholique, ayant pour cause, notamment, les positions du pape. Citons quelques exemples.
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La loi Schiappa et les pompiers pyromanes de la débauche
Il ne m’arrive pas souvent de trouver des points d’accord avec des militants d’extrême gauche, mais je me suis surpris à approuver au moins certains points d’une longue tribune signée d’une cinquantaine de militants, dirigeants associatifs ou médecins, pour beaucoup issus de l’extrême gauche, et parue le 19 août sur le site du « Journal du dimanche ».
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La tyrannie de la faiblesse
La vigilance démocratique a dressé dans notre France républicaine quelques veilleurs disciplinés à sonner l’alerte devant tout risque de retour à la tyrannie et à la dictature. Mais nos sociétés occidentales qui ont poussé à un degré rare l’éradication de l’expression publique de la violence ne doivent pas sous-estimer une tyrannie plus sournoise que celle de la violence, la tyrannie de la faiblesse.
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La dignité de l'engagement
L’engagement… un mot de plus que l’on pourrait ajouter au panthéon des valeurs politiques si tristement galvaudées. S’il a si mauvaise presse aujourd’hui, c’est peut-être pour avoir trop été utilisé pour défendre des causes qui ont perdu trop d’hommes. Il y eut des heures où « l’intellectuel engagé » figurait le cauchemar de l’homme censé…