Nos coups de coeur
La légitime inquiétude devant la dégradation de la "biosphère" s'associe bien souvent à une ambition révolutionnaire et pseudo religieuse. Un nouvel âge aux contours très indéterminés, à la fois éthique et politique, culturel et social, progresse partout dans les esprits.
Les plus modérés souhaitent réduire les activités polluantes, les plus extrémistes veulent changer la vie: déconstruire l'anthropocentrisme occidental pour bâtir un bio-centrisme universel. Au nom de l'homme, l'écologisme se pare volontiers des habits verts d'un hédonisme sympathique, mais ses principes conduisent aussi parfois à une anthropophobie redoutable.