Editorial
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Après Vienne, à qui le tour ?
Après la France, l’Autriche. Après Paris, Vienne. Une terrible attaque terroriste vient de frapper, en plusieurs points, la capitale autrichienne, faisant plusieurs morts et un grand nombre de blessés selon un bilan encore malheureusement provisoire. L’attaque est survenue lors du dernier soir d’insouciance, avant la fermeture des bars et des restaurants qui se préparait pour cause de coronavirus.
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A l'heure de notre mort...
Notre monde tourne à la déraison et se meurt d’avoir voulu chasser la mort. Nous entrons dans une deuxième phase de confinement, avec plus d’incertitudes que jamais. Emmanuel Macron, dans son allocution de mercredi, a justifié les nouvelles restrictions de liberté par un scénario apocalyptique, en expliquant qu’il prenait ces décisions « difficiles » pour éviter de voir se réaliser des projections à plus de 400 000 morts. Mais la réponse ne fait qu’apparaître de manière criante l’impréparation du gouvernement, l’hésitation perpétuelle sur les stratégies à adapter, les incohérences, les contradictions, et son rapport irrationnel à la mort.
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Que diable, pas Biden !
La campagne des présidentielles américaines battant son plein, le candidat démocrate Joe Biden était récemment interrogé sur ce qu'il pensait de la politique étrangère américaine sous l'administration Trump. Je le cite : « Vous voyez bien ce qui se passe, a-t-il déploré, partout, de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie, et la montée des régimes totalitaires dans le monde, et j’en passe, Trump s’accoquine avec tous les voyous de la planète.»
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La faillibilité du pape en question
Quelques jours après la parution de l’encyclique Fratelli tutti, le trouble s’empare à nouveau de l’Eglise catholique à la suite de la sortie d’un documentaire intitulé Francesco, du réalisateur Evgeny Afineevsky, présenté mercredi 21 octobre à la Fête du cinéma à Rome. Au cours du documentaire, le pape François y tient des propos polémiques qui tournent depuis en boucle dans la presse généraliste comme dans la presse catholique.
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Les porteurs de valise sont de retour
Depuis quelques jours, l’horrible assassinat par décapitation du professeur de Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty, est sur toutes les lèvres. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la France est ainsi frappée, mais la violence du geste et du symbole – la tête coupée, celle d’un professeur d’histoire – risque de marquer les esprits fortement… avant l’oubli et l’abandon.
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Sauvons Paris, au nom du Sacré-Coeur !
Mieux vaut tard que jamais : 150 ans après sa construction, la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre va être classée monument historique. Nous imaginions sans doute qu’elle l’était depuis longtemps : que nenni !
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Sophie Pétronin, ambassadeur de l'islam
Éphémère moment de gloire internationale pour Emmanuel Macron : la dernière otage française prisonnière dans le monde vient d’être libérée. Quelle fierté ! Mais à quel prix…
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Mortelles transgressions : une obsession républicaine
Comme l’indiquait François de Lochner dans son communiqué d’hier soir, le projet de loi portant le délai légal pour avorter en France de 12 à 14 semaines de grossesse a donc été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, à raison de 102 voix pour, et 65 voix contre. 410 députés étaient aux abonnés absents pour un enjeu aussi crucial.
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Le meurtre légalisé
Il y a quelques jours, au milieu de la nuit, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1e avril 2021 a été votée par 26 députés seulement sur 577. 26 députés, cela suffit visiblement à prendre des décisions qui engagent la vie de millions de Français, et réduisent considérablement et durablement leur espace de liberté. Combien seront-ils à voter jeudi 8 octobre l’allongement de la durée légale de l’avortement de 12 à 14 semaines ? Une poignée ? Une demi-douzaine de parlementaires s’arrogeront-ils un droit de vie et de mort sur des centaines, des milliers de petites vies humaines, une fois de plus dans l’indifférence générale ?
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Tous frères, ou "frères dans la foi" ?
Le pape François a rendu publique dimanche 4 octobre sa troisième encyclique, intitulée, en italien, Fratelli tutti, ou Tous frères. Nombreux sont ceux qui aiment à répéter, à l’envi, que le pape ne doit pas « faire de politique ». S’il n’est pas dans son rôle de donner des consignes de vote, la vision anthropologique qui se dégage de ses écrits, a, évidemment, à voir avec la politique, et cela était déjà le cas à l’époque de saint Jean-Paul II, dont le pontificat fut évidemment politique, ou encore de Benoît XVI.