Source [sortiraparis.com] Lors de la présentation ce lundi 5 juillet de la "nouvelle esthétique parisienne" souhaitée par la municipalité, le premier adjoint Emmanuel Grégoire a annoncé le retrait de certains bancs et sièges publics, décriés par les habitants. Une décision qui vient répondre aux multiples plaintes exposées en place publique par le mouvement #saccageParis, né sur les réseaux sociaux.
La mairie de Paris aurait-elle finalement pris en compte les dénonciations du mouvement #SaccageParis ? En tout cas, c'est ce que l'on peut aisément supposer après la présentation de la "nouvelle esthétique parisienne" par Emmanuel Grégoire, ce lundi 5 juillet 2021 au Pavillon de l'Arsenal. Retrait des sièges "champignons", des bancs "mikado", plan de sauvegarde du mobilier parisien historique : la Ville de Paris redéfinit ses "priorités" en matière d'esthétique urbaine. Des changements suppliés depuis de nombreux mois par les instigateurs de #SaccageParis sur les réseaux sociaux.
Attention, n'allez surtout pas dire à l'équipe municipale que cette nouvelle redéfinition des enjeux esthétiques à Paris est liée d'une manière ou d'une autre au mouvement d'opposition et de dénonciation apparu sur Twitter. "On ne fait pas ça pour répondre à #SaccageParis", affirme Emmanuel Grégoire face à la presse. Seulement, "quand on est interpellés par des citoyens, ça mérite d'être écouté, respecté", concède le premier adjoint d'Anne Hidalgo. La consultation en ligne initiée par la Ville de Paris à ce sujet de mars à début juin n'a pas laissé la moindre place au doute : 82% des 2000 votants se sont opposés à la pérennisation des - "champignons". 150 d'entre eux seront retirés dans les prochains mois. Même chose pour les bancs dits "mikado" en bois, qui seront rénovés ou tout simplement supprimés.
Deuxième volet de la "non-réponse" à #SaccageParis : l'entretien et la sauvegarde du mobilier historique de la Ville de Paris. Un vaste plan de rénovation de ce mobilier emblématique de la capitale doit devenir la "priorité absolue" de la politique de la Ville. À commencer par les fontaines Wallace, dans un sale état depuis de nombreuses années, ou encore les bancs "Davioud", pour beaucoup laissés à l'abandon dans les parcs et jardins de Paris, et qui avaient déjà été au centre d'une polémique entre les sympathisants du mouvement et la mairie. En ce sens, la municipalité entend recenser "précisément" ces bancs.
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