Source [Gala] Dans son nouvel ouvrage, paru ce mercredi 7 avril, Philippe de Villiers revient sur un repas partagé avec le couple présidentiel, au cours duquel le chef de l’Etat s’est quelque peu braqué.
Philippe de Villiers sort, ce mercredi 7 avril, un nouveau livre intitulé Le Jour d’après. Dans cet ouvrage, l’ancien député européen revient notamment sur un repas qu’il a partagé avec Emmanuel Macron et son épouse Brigitte à l’Elysée, le 4 mars 2019. Bien avant que la pandémie du Covid-19 ne bouleverse le monde entier, le trio a eu l’occasion d’échanger, notamment sur les lois de bioéthiques, l’islamisme, ou encore la colonisation. Comme l’explique Le Point, qui dévoile l’extrait en question de cet ouvrage, le créateur du Puy du Fou en a alors profité pour "parler franchement" au président de la République, comme le lui avait conseillé la Première dame.
"Parlez lui franchement. Il lui manque des chiens d’avalanche. Il le sait et s’en désole", lui aurait ainsi demandé Brigitte Macron. Philippe de Villiers saisit alors l'occasion pour dire ce qu’il pense au chef de l’Etat. "Il ne tient pas l’échange. Il a un drôle de regard, il est halluciné – enfin un peu plus qu’à l’ordinaire. Il me donne l’impression physique d’un jeune homme qui n’est pas fini", écrit le Vendéen, cinglant. Au cours de leur entretien sans tabou, il aurait encore adressé ces mots au président : "Emmanuel, si vous me permettez, vous êtes le Charles Martel [chef militaire franc, NDLR] du pauvre, qui part avec une épée en carbone bénir la mosquée de Poitiers (…) Vous êtes le chef des dhimmis… Vous êtes houellebecquisé jusqu’à l’os." Le chef de l'Etat est poussé dans ses retranchements. Les comparaisons vont même "déclencher sa colère", d'autant plus que son épouse semble prendre le parti de Philippe de Villiers. "Elle est à tribord, plutôt classique, un brin conservatrice, elle vient du théâtre de province. Elle penche à droite. Lui est un éclectique, un parieur de l’instant, il vient du numérique. Il penche à gauche", résume l'ancien secrétaire d'Etat à la culture, qui reproche, en outre, au président d'enchaîner les réformes alors que, selon lui, "la France a[vait] besoin de respirer".
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