Source [Valeurs actuelles] : Récité chaque dimanche, le Credo peut devenir une comptine routinière. Guillaume de Tanoüarn nous rappelle à l'infinie profondeur de ce résumé de la foi catholique.
La foi véritable n’est pas un simple état d’âme, rappelle l’abbé de Tanoüarn dès les premières lignes de son beau livre, elle a un objet. Cet objet, il est énoncé par le Credo. Et puisque ce pilier fondateur se décline en une série de “Je crois”, son essai nous convie à nous réapproprier cet acte de foi dans la fidélité à la tradition apostolique. C’est tout le mystère du christianisme : religion à la fois communautaire et personnelle, il nous invite à une relation intime avec Dieu, mais il est le contraire d’un subjectivisme où chacun pourrait dire : « Je crois que ceci, ou que cela. » Cette foi « qui se professe à la première personne du singulier », elle est l’exercice d’une liberté qui ne saurait pourtant être que fidélité absolue à la Parole de Dieu transmise au fil des siècles.
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