Source [Causeur] : « Il est temps que le barbecue, avec la cuisson de l’entrecôte, cesse d’être le symbole de la virilité ». Vous me recopierez ça cent fois, c’est Sandrine Rousseau qui l’exige.
Elle a examiné de près cet objet mystérieux, générateur d’inégalités femmes-hommes. Elle l’a scruté sous toutes les coutures, humé, reniflé. Et son diagnostic est sans appel. Il s’agit là, selon Libération, qui applaudit Sandrine Rousseau, d’un « totem viril ».
Un monde de brutes
Le spectacle qu’elle dessine sous nos yeux est effrayant. L’homme, le mâle, s’approche du barbecue en poussant des cris de bête. Il se saisit de l’entrecôte et l’amène à la table en bombant le torse et roulant des mécaniques.
Une fois à table, il dévore l’entrecôte sans en laisser une seule bouchée à sa pauvre « meuf » qui doit se contenter d’un verre d’eau. Ainsi fonctionne, dans toute sa splendeur virile, la brute masculine.
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