Source [Causeur] Des policiers d’Amsterdam conspuent les nouveaux observateurs qui, mandatés par la mairie, doivent rapporter ce qu’ils croient être des délits de faciès. Quatre syndicats de policiers ont exigé le retrait de ces contrôleurs. Ils considèrent leur nomination comme une “motion de censure” contre les forces de l’ordre, et envisagent des actions de protestation si la mairie de gauche maintient le projet…
Le chef de la police de la capitale néerlandaise a donné son feu vert au projet, qui a débuté le 1er septembre, ce qui lui a valu d’être traité de “collabo avec la racaille” par le site droitier GeenStijl, qui accuse la mairie d’avoir fait sienne l’idéologie militante du mouvement américain Black Lives Matter.
Les plaintes sont le plus souvent prononcées sous couvert d’anonymat. Dans le journal De Telegraaf un policier anonyme se plaignait ainsi: “On nous traite comme des enfants qui ont besoin d’être surveillés. Il n’est pas exclu qu’un collègue s’abstienne de fouiller un passant noir ou arabe pour éviter des emmerdements avec ces soi-disant observateurs.” Et l’agent d’enfoncer une vérité pas bonne à dire mais connue aussi à la mairie : les jeunes de couleur se rendent bien plus souvent coupables d’actes criminels violents que les Blancs du même âge.
Si dans d’autres grandes villes européennes, la police procède à des fouilles systématiques dans la rue à la recherche d’armes illégales, Amsterdam s’y est toujours opposée. Le conseil municipal de ce bastion de l’ultra gauche, brocardé par le reste du pays pour son wokisme, y voit une stigmatisation des quartiers où les policiers procèdent aux fouilles. Et, partant, de ses habitants.
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