Source [www.msn.com] Ces derniers jours, les sondages semblent montrer que le candidat démocrate a suffisamment d'avance pour remporter la présidentielle. Mais en 2016, face à Trump, Hillary Clinton était déjà donnée largement favorite.
Un retard insurmontable, un écart hors des marges d’erreurs qui se creuse, une landslide victory démocrate qui paraît inévitable… Ces derniers jours, les commentaires escortant les sondages de la présidentielle américaine ont un fort air de déjà-vu. La lecture des nombreux polls quotidiens, qu’ils soient à l’échelle nationale ou à celle d’un Etat, semble ne plus laisser de place au doute : Donald Trump est largué par Joe Biden et le président américain n’a plus qu’une infime chance de conserver sa place à la Maison Blanche, tant son retard est grand.
Le hic, c’est qu’il suffit de remplacer «Joe Biden» par «Hillary Clinton» pour retrouver les mêmes certitudes qu’en 2016. Largement plébiscitée dans les sondages, la candidate démocrate avait presque élection gagné au matin du 8 novembre : seules les précautions orales habituelles («sauf accident…») empêchaient les commentateurs de donner Donald Trump battu quoi qu’il arrive. Et puis, cela ne s’est pas passé comme prévu. Au-delà des commentaires, à quel point les sondages de 2020 ressemblent-ils à ceux de 2016 ? Nous avons comparé ceux effectués dans l’avant-dernier mois de campagne des deux présidentielles, c’est-à-dire à quelques jours près septembre 2016 et septembre 2020, pour comprendre si Biden est aujourd’hui dans la même situation que Clinton ou non.
Sur l’ensemble des sondages réalisés à l’échelle nationale, la tendance est assez nette : l’avance annoncée de Biden sur Trump est supérieure à celle qu’avait Clinton à la même époque. Selon les données rassemblées par le site spécialisé RealClearPolitics, Joe Biden obtenait début octobre plus de 50% des intentions de vote en moyenne, contre à peine 42% pour Donald Trump, un écart globalement stable sur le mois écoulé. En 2016, Trump était distancé dans ces sondages par Hillary Clinton, mais dans des proportions moindres. A un mois du scrutin, il oscillait entre 44 et 45% des intentions de vote, contre 47 à 48% pour la démocrate.
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