Source [ici.radio-canada.ca] L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a indiqué vendredi n'avoir pas trouvé de preuve de l'usage de gaz innervant lors de l'attaque commise dans la ville syrienne de Douma en avril, mais les traces d'un possible recours au chlore.
Une équipe d'enquêteurs de l'organisation basée à La Haye a effectué plus d'une centaine de prélèvements sur sept sites à Douma, après avoir pu accéder aux lieux, plusieurs semaines après l'attaque du 7 avril dernier.
Les résultats montrent qu'aucun agent innervant organophosphoré ni aucun résidu de ces agents n'ont été détectés. [...] En plus de résidus d'explosifs, différents composés chlorés ont été trouvés.
« Le travail visant à établir la signification de ces résultats est en cours », a ajouté l'OIAC. Il s'agit de déterminer si les traces détectées peuvent être le signe d'une source active de chlore, dont la présence dans l'environnement n'est pas naturelle.
Des médecins et secouristes avaient indiqué qu'une quarantaine de personnes avaient été tuées dans l'attaque, la plupart dans un immeuble sur le toit duquel avait atterri un cylindre.
L'équipe d'enquêteurs travaille toujours à la « localisation du cylindre » et de sa « provenance », a encore indiqué l'OIAC.
Retrouvez l'intégralité de l'article sur :