La feuille de route 2018- 2020 sur la stratégie nationale de santé sexuelle en France montre que l’accent est mis sur l’éducation sexuelle et la « santé reproductive »*.
En particulier, l’accès aux méthodes d’avortement devrait être garanti aux jeunes. Une consultation globale « santé sexuelle » sera mise en place pour tous les jeunes âgés de 15 à 18 ans afin de les informer sur la contraception et l’avortement.
En outre des projets innovants donneront un accès gratuit à une offre de préservatifs. Cette stratégie éducative favorise la sexualisation** des jeunes, mais ignore des questions importantes sur la relation, telles que la « prise de responsabilité » ou la « fidélité ». Ainsi le philosophe Serge Canfrantan écrivait dans son livre « Leçon 163 : Sagesse et révolte » : « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. [...] On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. » Cette stratégie semble maintenant s’appliquer à la jeunesse française. [6] *Contraception, avortement, insémination artificielle **suraccentuation abusive et focalisation sur la disposition sexuelle dans le but de distraire