Source [Causeur] Dans sa rubrique dédiée au « fact-checking », Libé publie un article intitulé: « La rédaction de ‘Libé’ est-elle ‘blanche’ ? ». Et recense ses collaborateurs issus des« minorités visibles »…
Été 1998, la France, ivre de sa victoire à la Coupe du Monde de football croit le multiculturalisme accompli et se vautre dans le « black blanc beur ». Eté 2018, le quotidien Libération, dans un long papier commis par Cédric Mathiot, se pose la question suivante : « La rédaction de Libé est-elle blanche ? ».
D’après l’auteur, le questionnement est parti d’un journaliste noir américain de The Atlantic, Ta-Nehisi Coates qui demande en 2015 après la tuerie de Charlie Hebdo à parler à un journaliste maghrébin, on lui répond qu’il n’y en a qu’un, pigiste de surcroit : Rachid Laïreche, celui-ci témoigne : « Il était venu me voir, ça l’avait rendu dingue. Il m’a dit ‘Mais attends, tu es le seul dans toute la rédaction ?’ Il me disait qu’aux Etats Unis il y avait un manque, mais qu’il y avait des latinos, des noirs dans toutes les rédacs. Il disait que ça, cette absence de noirs et d’arabes ça expliquait aussi, le ‘Je suis Charlie’ et le ‘Je ne suis pas Charlie’. Que faut-il comprendre ? Qu’être Charlie était un truc de « blancs » ? Il semble que le Parti des Indigènes de la République (PIR) ait bien compris la leçon. Mais qui est ce Ta-Nahisi Coates, qui vient mettre son nez dans notre tradition universaliste française ?
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https://www.causeur.fr/liberation-libe-blanche-redaction-coates-152516
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